Les habitants de la cité des 400 logements de la commune d'El-Khroub se plaignent de l'inexistence de structures de santé de proximité, déclarant être obligés pour voir un médecin de se déplacer à la cité voisine des 900 logements qui dispose d'une salle de soins, submergée par des patients venant de plusieurs autres cités qui en sont dépourvues également. Et c'est ainsi que les chaînes existent pratiquement à longueur de journée, font-ils savoir. Et de préciser que «le résultat est que la salle de soins de la cité des 900 logements est quotidiennement assaillie par des citoyens, pour une auscultation ou des soins». C'est que, affirment-ils, «aux résidents de la ite cité, déjà fort nombreux, s'ajoutent ceux des 400 logements, des 238 logements et d'autres encore, avec au final des chaînes à n'en pas finir». Et de poursuivre «qu'il est impossible de demander à une seule salle de soins, dont les moyens sont limités, à face à la grande affluence qu'elle connaît et au phénomène des chaînes interminables, de satisfaire toutes les demandes convenablement». Cette grande pression fait que les prestations dispensées se limitent aux soins de base, à savoir les auscultations, le traitement de blessures superficielles et la fourniture de vaccins. A ce propos, les vaccins pour enfants enregistrent souvent des ruptures de stocks. En effet, disent-ils, les quantités de vaccins existant au niveau de l'infirmerie de la salle de soins en question ont beau être importantes, mais au vu du nombre de demandeurs elles sont vite épuisées, car distribués aux premiers arrivés. Les « retardataires » se trouvent ainsi obligés de se déplacer encore plus loin et parfois jusqu'aux communes limitrophes. Sachant, argumentent-ils, que «l'administration d'un vaccin aux enfants en bas âgé, mais également à ceux scolarisés, est une nécessité vitale et permet de combattre une maladie ou de créer une immunité chez eux. Et les parents ne badinent pas avec ces choses-là», affirment nos interlocuteurs. Aussi et en considération de tout cela, les habitants de toute cette zone de la ville d'El-Khroub sollicitent ardemment la réalisation de structures de santé de proximité en mesure de leur épargner les peines qu'ils endurent pour bénéficier de prestations qui sont en définitive assez simples, comme voir un médecin, se faire soigner une blessure ou vacciner son enfant, disent-ils. A la direction de la santé de la wilaya de Constantine et en l'absence du directeur, le secrétaire général, Aït Kaki, fait savoir qu'un responsable territorialement compétent sera envoyé incessamment sur place pour s'enquérir exactement de la situation et faire un rapport avec des propositions. Et d'ajouter «qu'en tout état de cause, le problème peut être considéré comme pris en charge et que tout ce qui sera possible de faire, en la matière, sera fait».