Arrêté le 16 janvier dernier dans sa ville d'El-Azizia, chef-lieu de daïra situé à 91 km à l'extrême nord-est de Médéa, avec en sa possession plus de 700 millions de centimes et plusieurs fausses cartes professionnelles, l'escroc usurpateur de fonctions répondant aux initiales B.A. et âgé de 33 ans, qui avait dépouillé de leurs bijoux plus d'une dizaine de jeunes filles en quête de mariage, vient d'être condamné à une peine d'emprisonnement ferme de sept années, une amende de dix millions de centimes et la restitution des bijoux à leurs propriétaires, ces filles qui ont été ses victimes. Des peines qui ont été prononcées, dimanche dernier, par le tribunal de première instance de Médéa qui jugeait cette affaire dont les faits remontent, selon l'arrêt de renvoi, au début de l'année 2010 quand une jeune fille victime des agissements de ce sinistre individu déposa une plainte contre X auprès des services de la police judiciaire de la sûreté de wilaya de Médéa. S'ensuivit une deuxième plainte à la fin du mois de décembre écoulé, auprès des mêmes services à l'encontre de X qui allait s'avérer être le même individu. Un escroc qui se faisait accompagner par deux jeunes filles, qu'il faisait passer pour ses propres sœurs, et une vieille femme qu'il présentait comme sa mère. Une astuce diabolique qui lui permettait de gagner la confiance des familles concernées. Identifié grâce à un portrait-robot, car déjà fiché au niveau des services de police et donc connu comme escroc récidiviste, il est formellement reconnu et confondu par toutes ses victimes dont certaines étaient venues des wilayas de Tizi Ouzou, Alger, Médéa et il passera aux aveux complets. Dans son réquisitoire, le procureur de la République près le tribunal de Médéa réclamera une peine de sept années de prison ferme à l'encontre de B.A. Ce que suivra le tribunal de Médéa en prononçant les peines évoquées plus haut.
