Les éléments de la police judiciaire de Médéa viennent de mettre fin à la cavale d'un dangereux individu qui promettait à ces victimes le mariage pour les délester de leurs bijoux. La première affaire reçue par les services de la police judiciaire remonte à l'année 2010 lorsqu'une jeune fille se présente au commissariat du 1er arrondissement pour déposer une plainte contre son fiancé qui s'est volatilisé avec ses bijoux. Le criminel qui a feint le mariage et utilisé un faux nom, ne s'est pas empêché de se présenter à la famille de la jeune fille sous une fausse identité en déclarant exercer le métier d'avocat. Une seconde affaire similaire à la première est enregistrée par les mêmes services en décembre 2011et dont la victime n'est autre qu'une autre jeune fille à laquelle il a été promis le mariage pour subir le même sort que la première et avec la même personne. Le criminel utilise toujours un même subterfuge en se faisant aider par des jeunes filles qu'il présentait comme ses sœurs ou en se faisant accompagner par une vieille femme à laquelle il faisait jouer le rôle de la mère pour demander la main de la victime. Une fois les formalités de la demande en mariage accomplie, le reste n'est qu'une affaire de bonimenterie pour mettre la main sur les bijoux de la fiancée. La police scientifique qui a dessiné le portrait robot du suspect à partir des descriptions fournies par les deux jeunes filles a permis d'identifier le criminel parmi la liste des personnes suspectes et des repris de justice, aboutissant à son arrestation. Le criminel, qui demeure dans la commune d'El-Azizia, 100 km à l'est du chef-lieu de wilaya, a été arrêté et conduit pour complément d'enquête à Médéa. Il avait en sa possession au moment de son arrestation diverses cartes professionnelles de médecin, vétérinaire, directeur d'une entreprise privée, patron d'une auto-école, entrepreneur, commerçant, etc. Poussé à ses derniers retranchements, il reconnaîtra les actes qui lui sont reprochés après confrontation avec ses victimes et les commerçants bijoutiers auxquels il vendait les produits de ses arnaques. Les jeunes filles délestées ont réclamé la restitution de leurs bijoux alors que la vieille qui n'est autre que l'épouse de son grand-père a déclaré tout ignorer de ses pratiques. Présenté devant le procureur de la République, il est mis sous mandat de dépôt. M. E B