Les services d'hygiène des secteurs urbains ont procédé au contrôle de 412 commerces durant la semaine écoulée et ont dressé 27 mises en demeure pour défaut d'hygiène. Selon des sources proches de la division de l'hygiène de l'APC d'Oran, le bilan hebdomadaire fait aussi état de 04 commerces proposés à la fermeture. Les services d'hygiène ont ciblé en priorité les commerces proposant des produits de large consommation, notamment les boucheries, les boulangeries, les magasins d'alimentation générale ainsi que les fast-foods, les pizzerias et les cafés. Les contrôles effectués auprès des commerçants verbalisés ont révélé que ces derniers ne respectaient pas les normes d'hygiène requises, notamment le respect de la chaîne de froid. Dans certains commerces, les agents ont saisi des produits impropres à la consommation, notamment des produits dont la date de péremption a été dépassée. Nos sources indiquent, par ailleurs, que 42 colporteurs d'eau ainsi que des citernes tractées ont fait l'objet d'un contrôle de la qualité de l'eau au niveau des points de contrôle situés au niveau des sites abritant les puits alimentant les colporteurs. Nos interlocuteurs indiquent que la majeure partie des colporteurs n'ont pas encore renouvelé leurs cartes. Ces derniers ont été sommés de se rapprocher des services concernés pour le renouvellement de leurs cartes et pour effectuer un contrôle minutieux de leurs citernes. Un délai de quinze jours leur a été accordé sous peine de mesures coercitives, entre autres, la mise en fourrière du véhicule. Les agents ont aussi procédé au contrôle des réservoirs d'eau. D'autre part et selon les mêmes sources, des instructions ont été données aux agents des bureaux d'hygiène pour intensifier les contrôles au niveau des marchés, notamment les étals proposant de la viande blanche incontrôlée. Nos interlocuteurs soulignent que ces instructions font suite à la prolifération de ce genre de revendeurs de la viande provenant de l'abattage clandestin. Avec la hausse vertigineuse des prix du poulet et de la dinde sur les étals des bouchers, une grande partie de la population préfère se rabattre sur ces revendeurs, sans se soucier de la qualité des produits proposés à la consommation. Des mises en demeure devront être adressées aux propriétaires de ces étals pour les inciter à quitter les marchés sous peine de mesures coercitives plus sévères.