Pas moins de 2 368 établissements scolaires à travers 19 wilayas ont fermé du 3 au 15 février en raison des dernières intempéries ayant affecté le pays, a-t-on appris samedi auprès du ministère de l'Education nationale. Il s'agit, selon le directeur de l'enseignement primaire au ministère, M. Brahim Abassi, de «1 789 écoles primaires et 429 CEM et 150 lycées». «Tizi-Ouzou vient en tête en matière de structures éducatives fermées avec 726 établissements dont 557 écoles primaires, suivie par Constantine qui compte 538 établissements fermés à cause des intempéries dont 364 écoles primaires, alors qu'à Sétif, 270 établissements, dont 201 écoles primaires, ont connu le même sort», a ajouté la même source. «A Bouira, pas moins de 200 établissements ont été également fermés suite aux fortes précipitations et chutes de neige», à l'instar de la wilaya de Bejaia où des structures éducatives ont été également fermées. Pour ce qui est des wilayas de Blida, Oum-el Bouaghi, Tébessa, Batna, El Bayadh et Tiaret, elles ont été moins affectées par les calamités naturelles, et ce, avec «seulement un ou deux établissements fermés», a-t-on appris auprès de la même source. Concernant le traitement de cette situation, M. Abassi a indiqué que le ministère a donné des instructions aux directeurs de l'Education des wilayas concernées pour prendre des «mesures souples vis-à-vis des absences des élèves», donnant ainsi la priorité à la protection des élèves dont la vie était, dans les zones les plus touchées, exposée au danger émanant des mauvaises conditions climatiques. M. Abassi a notamment expliqué que d'autres recommandations ont été données aux responsables du secteur de l'Education des wilayas affectées par les intempéries en vue de «suivre de façon très rigoureuse la situation dans leurs territoires de compétence». Une instruction a été également donnée par le ministère pour suivre l'application du programme pédagogique par l'organisation de cours de rattrapage, selon les moyens et les possibilités offerts, en «toute équité et égalité». Le plan de rattrapage, qui constitue une opération pédagogique, devrait se faire en concertation avec les membres de la communauté éducative (directeurs de l'Education, directeurs pédagogiques de wilayas, les enseignants, les chefs d'établissements, les staffs administratifs ainsi que les partenaires (parents d'élèves)», a expliqué M. Abbassi. Il a, dans ce sens, précisé que ces cours ne devraient pas se faire en deux ou trois semaines mais ils pourront être programmés durant les trois derniers mois de l'année scolaire afin de mettre les élèves concernés à l'abri des la fatigue. En outre, la tutelle a estimé «applicable» la demande formulée par certains syndicats de l'Education de reporter les examens du deuxième trimestre de l'année scolaire 2011-2012 pour la première semaine des vacances de printemps (15 mars au 2 avril prochain), en laissant, toutefois, le choix aux responsables des établissements de prendre la décision qu'il faudrait dans ce domaine.