C'est dans la matinée d'hier qu'a eu lieu l'évacuation d'une première tranche de quatre familles habitant sous le pont de Sidi Rached, opération qui sera suivie par d'autres en considération que plus de 30 familles sont concernées et doivent être relogées ailleurs, et ce pour les besoins d'achèvement de la deuxième phase de réhabilitation du pont en question. Selon le directeur des travaux publics, Amar Ramèche, cette décision de déménager les familles habitant sous le pont de Sidi Rached a été prise lors d'une réunion qui s'est tenue dimanche dernier et qui a réuni, autour du wali, toutes les parties concernées. A savoir, dira-t-il, les services compétents de la wilaya, de la daïra, de la commune, des travaux publics, etc., avec évidemment la Société algérienne des travaux d'art (SAPTA), qui est chargée de l'exécution de la deuxième phase de réhabilitation du pont de Sidi Rached. Et de poursuivre que l'opération d'évacuation des habitants a été programmée en trois phases, dont la première a touché ces quatre familles d'abord, en raison du fait que leurs maisons sont situées sur le site concerné par les travaux et donc à déménager en urgence, pour permettre à la SAPTA d'entamer ses travaux de confortement de l'ouvrage sans tarder. Le reste des familles à évacuer, mais dont les demeures se trouvent situées un peu plus loin du site, le sera ultérieurement et au fur et à mesure de la progression des travaux. Toujours selon M. Ramèche, «il est très possible que le pont, qui est actuellement fermé à la circulation entre 21 heures et 5 heures du matin, le soit également pour la journée. Toutefois, fera-il remarquer, nous n'en sommes pas encore là». Il y a lieu de rappeler à ce propos que le pont de Sidi Rached a été au début du lancement des travaux entièrement fermé, pour aussi bien la circulation des piétons que celle des véhicules le 21 août 2010, pour ne rouvrir que le 1er novembre de la même année. Il s'agissait alors de l'exécution d'un premier programme de travaux urgents de confortement, alors que maintenant il est question du lancement effectif de la deuxième phase de réfection du plus prestigieux des ponts de la ville.
