Deux mille fosses septiques ont été éradiquées dans la daïra d'Aïn El Turck. Selon nos sources une enveloppe d'un montant de près de 100 milliards de centimes a été nécessaire pour financer les différentes opérations ayant ciblé diverses zones sur le territoire de ladite daïra, qui ont été entamées depuis plus d'une année. Ces fosses septiques, notamment celles qui étaient sauvages, ont causé de considérables dégâts à la nappe phréatique, qui s'étend sous le littoral ouest, en plus des risques majeurs de maladies à transmission hydrique (MTH), auxquels était exposée en permanence la population, indiquent nos sources. Cette initiative a pu être concrétisée grâce, entre autres, aux travaux de redimensionnement du diamètre du collecteur des eaux usées, entrepris quelques mois auparavant et qui sont en phase d'achèvement. Selon les mêmes sources, ces travaux ciblent toutes les zones situées sur le territoire de ladite daïra où le collecteur présente des défectuosités en raison de la non-conformité de son diamètre avec la fulgurante multiplication de la population et des habitations. Cette opération de grande envergure vise à éradiquer définitivement tout débordement d'eaux usées et autres incidents similaires sur les conduites, enregistrés lors des intempéries. Notons encore, dans ce même registre, qu'un autre réseau de refoulement des eaux usées sera connecté, après la réalisation de ce projet, à la station d'épuration de Cap Falcon, inaugurée par le wali, au cours du mois de juin dernier. Ce réseau, déjà installé le long de la rue Melinette, traverse 6 localités côtières, situées dans la commune d'Aïn El Turck. D'autres travaux d'éradication de 9 bassins de décantation, installés sur le territoire de cette daïra, sont menés en parallèle. Il s'agit de bassins à ciel ouvert, qui une fois remplis, déversaient les eaux usées dans la mer. Un avis d'appel d'offres vient d'être lancé pour un autre projet d'un montant financier de 40 milliards de centimes et qui consiste en la réalisation d'une autre station d'épuration des eaux usées qui seront destinés à l'irrigation des terres agricoles essaimées à travers cette région. La réalisation de ces deux projets contribuera grandement à l'éradication totale de la pollution dans les 22 plages que compte le littoral ouest. Lancés au cours du mois de juillet dernier, les travaux de ce réseau de refoulement des eaux usées vers la station d'épuration, sise au village côtier de Cap Falcon, sont en dernière phase de réalisation. Il s'agit d'un projet, ayant nécessité une enveloppe de 45 milliards de centimes et qui consiste à éradiquer définitivement le déversement des eaux usées sur les plages de la daïra d'Aïn El Turck. Pour le besoin de cette opération, une conduite d'une longueur de 22 km, dont l'entame se situe au village côtier de Sidi Hamadi, sur le territoire de la commune d'El Ançor, traversera la localité de Guedera, dans cette même zone, la commune de Bousfer village et Bousfer Plage et la localité des Coralès pour être enfin connectée à la station d'épuration de Cap Falcon. Nos sources indiquent encore que l'année 2012 a été consacrée à des opérations d'assainissement, visant à améliorer le cadre de vie de la population. Toujours est-il que les travaux, qui sont actuellement en cours dans les différentes communes côtières, confrontent certes les automobilistes et les piétons à moult désagréments, notamment les week-ends.
