Comme annoncé auparavant, le conseil national du SNAPEST s'est réuni durant deux jours, les 24 et 25 mars, pour faire une évaluation de l'avant-projet de l'arrêté exécutif n°315/08 lié au statut particulier de l'éducation, soumis à débat entre les différents syndicats de l'éducation. La dernière réunion tenue la semaine dernière entre la commission chargée de finaliser cet avant-projet et les différents partenaires sociaux de l'éducation n'a pas fait l'unanimité. Déception pour certains et satisfaction pour d'autres. Pour le SNAPEST, cette rencontre n'a pas enregistré les résultats escomptés. «Le nouveau statut», explique le représentant du SNAPEST, M. Aous, «est dans l'intérêt du corps administratif plus que le corps pédagogique». «Nous constatons une stagnation pour les PEF au moment où le corps administratif bénéficie de deux catégories», a commenté notre interlocuteur. Qualifiant «d'injustice» ce qui a été retenu dans cet avant-projet, le conseil national du SNAPEST a exprimé un refus catégorique de la nouvelle classification contenue dans le nouveau statut. Il a, de ce fait, demandé à la base de se mobiliser avec la tenue des assemblées générales à la rentrée des classes prévue la semaine prochaine pour débattre des actions à entreprendre pour exprimer la position du SNAPEST. Concernant les rappels, le syndicat appelle le ministère de l'Education à tenir sa promesse et verser ces indemnités au mois d'avril comme convenu. Le SNAPEST affirme ne plus accepter de report après celui du mois de mars. Concernant la prime du Sud, un dossier qui n'a pas encore été pris en charge par le ministère, le SNAPEST exprime son soutien aux fonctionnaires du Sud et ne compte pas baisser les bras jusqu'à satisfaction de cette revendication.