360 millions d'euros seront consacrés à la réalisation d'une nouvelle ligne d'une capacité de 2 millions de tonnes, a-t-on appris auprès de la direction générale de la cimenterie de Beni Saf (SCIBS). Selon son DG M. Ion Trofin, il apparaît aujourd'hui que le matériau de construction universellement utilisé, à savoir le ciment qui est soumis désormais à des normes rigoureuses. Le métier cimentier s'enri- chit aussi de la mise en place d'un système de management de la qualité, de l'environnement, de la sécurité, en s'appuyant sur des outils éprouvés tels les normes ISO. M. Ion Trofin en tenue de travail tout comme les autres ouvriers, estime changer les mentalités dans ce complexe qui compte plus de 500 travailleurs. « Il faut que les exigences accrues en matière d'efficacité industrielle et de sauvegarde de l'environnement déterminant les évolutions majeures du procédé de fabrication. La recherche de l'amélioration de la qualité et de la performance industrielle s'est traduite par l'évolution du procédé pour diminuer les consommations énergétiques a-t-il expliqué, en partenariat avec le groupe pharaon avec 35 pour cent, la cimenterie de Beni Saf produit annuellement un million 100.000 tonnes de ciment. Son chiffre d'affaires annuel dépasse les 4 milliards 500 millions de dinars par an. Dire par là que l'industrie du ciment occupe une place prépondérante dans les économies de toutes les nations puisqu'elle est à la base du développement de secteurs vitaux dans l'économie des pays, par la production des matériaux les plus usités. Employé dans la construction des bâtiments d'ouvrages d'art et d'infrastructures, le béton, principale application du ciment contribue à l'amélioration des conditions du bien être individuel. Selon des cadres, la consommation du ciment est fortement liée au développement local. En Algérie le besoin en ciment a fortement augmenté au cours des cinq dernières années, conséquence du programme de relance économique et des grands travaux initiés (autoroute Est-Ouest, voie ferrée rapide, nouveau port de Beni Saf, barrages, et un million de logements avec les structures d'accompagnement). Ainsi et grâce à l'ambitieux projet de la seconde usine qui sera érigée au sein de l'entreprise, la cimenterie de Béni Saf produira dès 2015 plus de 3 millions de tonnes. A l'échelle nationale a-t-on expliqué le groupe GICA produira dès 2016, 20 millions de tonnes au lieu de 12 millions de tonnes actuellement. Cette production peut satisfaire plus les demandes et l'on envisagera l'exportation du ciment dès 2016. le délai de réalisation de la seconde ligne est fixée à 36 mois à partir de son lancement prévu incessamment a-t-on noté. Ce projet permettra la création de plus de 300 emplois directs et quelques 1000 indirects, a-t-on souligné. S'agissant des investissements au sein de cette société, plus de 1 milliard 30 millions de dinars seront consacrés à la mise à niveau de l'entreprise par notamment le renouvellement des machines, outre l'installation des filtres pour lutter contre la pollution au sein de cette entreprise l'on déduit que la fabrication du ciment se distingue en cinq étapes majeures : l'extraction en carrière, la pré homogénéisation ; la cuisson, le broyage, le stockage. On distingue également quatre types de « voies » en fonction du type de préparation à savoir sèche, semi sèche, semi humide, humide. « La cuisson est d'une grande importance parce que les recombinaisons chimiques qui se produisent à l'état de demi-fusion doivent être complètes, faute de quoi, le ciment ne serait pas sain. Dans ce processus de cuisson, l'alumine et l'oxyde de fer agissent comme fondants et améliorent la qualité de la combinaison chimique ». Si aujourd'hui, on accorde plus d'avantage à ce secteur, tout simplement la demande de ciment dépend de plusieurs variables entre autres, les programmes d'investissement de l'Etat dans les différents domaines notamment la construction de logements, les travaux publics et l'équipement, les constructions de bâtiments non résidentiels (industriels, commerciaux ) dans le cadre des investissements des entreprises publiques et privées, les constructions de logement par les auto constructeurs, les productions de matériaux de construction par des entreprises publiques et privées, la réalisation de travaux de réhabilitation des vieilles constructions. Bien que les prix de ciment aient peu augmenté depuis 2005, les excédents d'exploitation dégagés par les sociétés sont d'un niveau satisfaisant et croissant, conséquence d'une position dominante sur le marché. Cette industrie constitue une composante dominante de la branche des matériaux de construction, et qui constitue une composante dominante de la branche des matériaux de construction. Son importance économique est reflétée par sa forte contribution à la valeur ajoutée nationale, d'une part et le caractère stratégique de ses productions qui conditionnent en aval, toute l'activité de réalisation d'autre part. Ce produit est soumis aux fortes tensions induites par une demande sans cesse croissant. Il est à noter que la cimenterie de Béni SAf, possède une volonté d'aller de l'avant selon son Dr M. Ion Trofin, une volonté selon lui qui témoigne de l'intérêt particulier qu'accordent son entreprise pour assurer la qualité à travers une mise à niveau conforme aux normes universelles. Volet protection de l'environnement, le DG a affirmé cet axe au sens large, est inscrite dans de nombreux programmes, car l'Algérie est l'un des premiers pays en voie de développement à avoir adopter une législation couvrant les principaux aspects de la protection de l'environnement. « Afin d'assurer la croissance de ce matériau de construction indispensable, l'approche du développement durable doit être intégrée à la production du ciment, ce qui permettra d'atteindre un équilibre entre les contraintes de protection de l'environnement et les considérations économiques et sociales. Le développement durable exige la mise en place d' infrastructures et la protection de l'environnement. Selon le DG M. Ion Trofin, le défi de l'industrie du ciment consiste ; pour chaque application particulière, à produire un béton de grande durabilité, à un coût compétitif et avec un impact d'environnement minimal.