Au sixième jour de la campagne électorale pour les législatives du 10 mai prochain, force est de constater que l'on est loin, très loin même, de l'engouement populaire attendu après l'avènement de cette flopée de 40 partis et 11 listes de candidats indépendants qui sont engagés dans cette «grande bataille» pour les 11 sièges à l'Assemblée population nationale (APN), accordés à la wilaya de Médéa. Un constat presque unanime qui fait suite à l'indifférence et à l'étonnement comme à la curiosité qui ont caractérisé ces 6 premiers jours et que n'ont pas manqué de manifester un très grand nombre de citoyens, plus particulièrement à Médéa, chef-lieu de wilaya. Et, aussi paradoxal que cela puisse paraître, une grande majorité de citoyens, aussi bien les intellectuels que ceux ayant un niveau tout juste moyen, parmi les plus âgés, sont beaucoup plus attirés et intéressés par ce qui se passe actuellement en France avec le premier tour des élections présidentielles, alors que les plus jeunes n'ont d'yeux, aujourd'hui, que pour ce qui se passe en football, en Europe, avec notamment le fameux classico espagnol F.C. Barcelone Réal Madrid. Des jeunes et moins jeunes, qui semblent étrangers à ces prochaines élections législatives. Ce qui nous a été confirmé, lors de ces premiers meetings et autres sorties de proximité qui ont eu lieu à Médéa et dans d'autres daïras de la wilaya. Car, mis à part la venue du premier responsable du FLN et celle du PT dont les meetings, tenus respectivement à Médéa et à Ksar El Boukhari, n'ont cependant rassemblé que leurs propres militants auxquels se sont joints beaucoup de jeunes venus plus par curiosité et l'ambiance, tous les autres meetings et les sorties de proximité n'ont pas attiré la grande foule.