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TLEMCEN : LA CIRCULATION ETOUFFE LA VILLE
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 29 - 04 - 2012


Les habitants et commerçants de la banlieue nord de Tlemcen (Abou-Techfine, Oujelida, El-Koudia, Chetouane, Hennaya et même Remchi et Bensekrane) résidant ou travaillant en zone urbaine sud, au centre-ville ou à Imama, rencontrent des difficultés énormes pour rejoindre soit leur lieu de travail, soit pour regagner leur domicile, sans parler de la pollution et du stress engendrés. Les mêmes tracas sont subis, aussi, par les usagers de la route nationale 22 en provenance des wilayas d'Oran, Ain-Témouchent, Sidi-Bel Abbès et des wilayas du Nord qui accèdent à la ville pour se diriger vers le Sud (Nâama, Ain-Séfra, Béchar et le Sahara…) et les passagers de Hai-Zitoune, Kiffane au niveau de tous les ronds points de la capitale des Zianides (tribunal de Kiffane, trois frêres Zerga, ex-souk fellah, Hai-Zitoun, prison civile, piscine, Pasteur, et Ain Nadjar), ainsi que dans les rues et avenues adjacentes à ces ronds points. Certains citoyens, qui ont des engagements afférents à leur vie quotidienne (ponctualité à leur travail, accompagner leurs enfants à l'école ou la crèche) sont obligés d'entrer tôt en ville pour éviter l'heure de pointe et par conséquent des embouteillages, pratiquement, dans toutes les artères de la ville. Cette situation perdure malgré les nouvelles trémies réalisées, récemment, par les autorités locales. Par ailleurs, circuler en voiture dans la ville est devenu un calvaire pour les automobilistes qui passent des heures à s'agiter en se cognant pare-chocs contre pare-chocs. Des files de voitures se forment, à longueur de journée, dans les principales artères de la ville. Pour aller au centre-ville, il faut, vraiment, s'armer de patience. Toutes les routes qui y mènent sont saturées. En prenant un taxi de Kiffane, les Oliviers, les Dahlias, Sidi Saïd, Kebassa, Ain-Nadjar ou Hai-Nassim, les habitants ou les travailleurs subissent beaucoup de contraintes. Comment libérer le citoyen et l'automobiliste du stress, de l'incivilité, du temps perdu en quête de places libres et des congestions engendrées dans la ville… ? Pour de nombreux spécialistes interrogés par notre journal, une telle situation appelle à des mesures immédiates de circulation routière et des solutions plus respectueuses des intérêts de l'ensemble de la population. «La ville de Tlemcen doit, évidemment, tenir compte de sa topographie, de ses attraits naturels, du mode actuel d'occupation du territoire et de la structure de son économie. Elle doit harmoniser les besoins de transport des personnes et des marchandises dans une optique de développement durable. Elle doit, aussi, réfléchir et agir à l'égard du développement résidentiel et de son organisation en pôles urbains», explique le président de l'association pour la sauvegarde et la promotion de l'environnement de la wilaya de Tlemcen, M. Bouayed Morsli. Pour l'immédiat, un urbaniste, retraité, propose : «de délocaliser l'actuelle voie ferrée qui traverse la ville de Tlemcen de l'est à l'ouest, constituant une vraie contrainte à la circulation intra-muros et extra-muros et déploie des effets néfastes. Elle accentue les difficultés auxquelles est confronté le trafic aujourd'hui. Il faut donc, la remplacer par une voie rapide aux automobilistes afin d'assurer une plus grande fluidité circulatoire. Cette voie ferrée, qui jouxte le centre urbain de Tlemcen, déstructure toute la ville et occasionne l'encombrement des rues avoisinantes. Sa délocalisation à l'extérieur de la ville, et l'ouverture des liens d'accès (entrées et sorties) avec la nouvelle voie rapide augmenteront en quantité et en qualité le potentiel de transport vers le centre-ville, amélioreront la fluidité de la circulation des automobile sur les rues et avenues de toute la ville et minimiseront les inconvénients pour les nombreux citadins». Ce beau et grand projet saura t-il retenir l'attention des pouvoirs publics qui doivent faire preuve de l'esprit visionnaire, du sens du compromis et de l'audace essentiels pour sa réalisation dans les meilleurs délais, surtout que la gestion du trafic dans la ville de Tlemcen constitue un défi complexe car elle doit à la fois garantir la mobilité individuelle, l'accessibilité et la fluidité, la limitation des nuisances automobiles aigues, notamment dans les zones résidentielles, ainsi que la prise en compte des intérêts économiques locaux. A ce titre, il faut noter que le relief de la ville de Tlemcen est très accidenté, ce qui complique davantage la fluidité du trafic des automobiles. En outre, la ville a connu, au cours des dernières décennies, un renversement modal des déplacements urbains au détriment des modes les plus «écologiques», particulièrement la marche et le vélo, en faveur de la voiture particulière. La présence croissante est désormais permanente de l'automobile influençant fortement la morphologie et l'organisation spatiale du milieu urbain. La diffusion massive de la voiture, moyen de transport presque toujours disponible et offrant des gains de temps dans les déplacements, a rendu possible l'étalement et la dilution de l'espace urbain. Ce dernier connaît une hausse spectaculaire des déplacements automobiles du fait de facteurs économiques et sociologiques. Il faut, également, ajouter que le stationnement constitue un réel problème dans la capitale des Zianides, hypothéquant en grande partie les mesures visant l'amélioration des conditions de circulation. D'aucuns estiment cependant que Tlemcen mérite, aujourd'hui, une analyse en profondeur d'un plan d'action qui contribuera tant au renouveau urbanistique et au rayonnement international de Tlemcen qu'à la qualité de vie et à la fierté de ses citoyens. Il faut noter, que de nombreuses grandes villes au monde ont fait de l'amélioration de mobilité urbaine un axe majeur et un axe politique.

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