Grâce aux multiples efforts déployés, depuis quelques années, par les autorités wilayales et communales, de gros progrès ont été réalisés en matière de circulation intra-urbaine. L'une des préoccupations majeures des pouvoirs publics a été, en effet, d'améliorer la fluidité de la circulation à l'intérieur de la ville, notamment dans sa partie ancienne qui, quoi que l'on dise, reste le point de convergence de la majorité des visiteurs de la capitale des Zianides. La réalisation de plusieurs trémies a été l'une des solutions privilégiées pour désengorger un tant soit peu le centre ville. Une trémie construite au niveau d'El Koudia, à quelque cinq kilomètres au Nord de la ville, a permis une première décantation puisque les véhicules se dirigeant vers le Sud ou l'Est peuvent contourner la ville en utilisant la rocade. Environ trois kilomètres plus loin, une autre trémie a été érigée pour éviter l'encombrement et permettre, notamment, aux automobilistes venant de Abou Tachfine de trouver leur chemin sans perturber la circulation. A « Bab Wahran », deux autres trémies, mises en place, allègent encore plus la circulation, la première permettant aux automobilistes désireux d'aller vers les zones Est et Ouest de la ville d'emprunter les déviations alors que la seconde évite le passage par le centre ville à tous ceux qui n'ont pas envie de le faire. Enfin, une cinquième trémie est en cours de réalisation au niveau de « kbassa », un passage qui constituait un gros point noir car menant, entre autres, vers la zone industrielle. Toutes ces réalisations associées au réaménagement, à plusieurs reprises, du plan de circulation urbain visant, en particulier, à réguler la circulation des véhicules de transport de personnes et de marchandises, principales sources de perturbation, ont permis d'améliorer quelque peu le mouvement des automobiles. En dépit de tous ces efforts, la circulation intra muros devient de plus en plus stressante pour les automobilistes en raison de la lenteur due au nombre de plus en plus croissant de véhicules. Le manque d'aires de stationnement contribue, dans une large mesure, à obstruer la circulation puisque les rues deviennent des lieux de stationnement privilégiés et sont prises d'assaut à longueur de journée. Ainsi, ceux qui sont contraints de passer par le centre doivent s'armer de patience, particulièrement aux heures de pointe, car ils peuvent attendre, longtemps, avant d'arriver à la destination voulue. Et quand ils y parviennent, il leur faudra trouver une place où garer la voiture, ce qui n'est pas une simple sinécure dans la mesure où ils doivent, souvent, continuer à rouler pour dégotter un espace libre. Les parkings à étages pourraient constituer une solution à l'encombrement d'autant plus que la ville ne dispose plus de beaucoup d'espace dans sa partie ancienne qui reste très fréquentée.