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L'écologie au service des mondialistes
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 17 - 06 - 2012

Les enjeux de l'écologie sont très importants, aussi importants que ceux de l'économie, bien que la frontière entre les deux domaines tend à disparaître. Pour comprendre de quoi s'agit-il au juste, plongeons doucement dans l'histoire contemporaine, commençons par la fin.
QUAND LA BANQUE GOLDMAN SACHS S‘INTERESSE A L'ECOLOGIE
Le 24/10/2008, le prestigieux hebdomadaire français «Le Point» a révélé que Barack Obama a reçu pour sa compagne présidentielle une aide de plusieurs millions de dollars de la part de la super-banque Goldman Sachs. Le futur président était favorable à une loi imposant un système de «cap-and-trade», un marché carbone que les fonds d'investissement convoitaient déjà. Le projet de loi, qui n'est toujours pas en vigueur, exige à de nombreuses industries des limites sur les émissions de carbone engendrées chaque année. Si une société dépasse son quota, elle pourra acheter des crédits à d'autres sociétés qui ont produit moins d'émissions de carbone. Voici ce qu'a écrit le talentueux journaliste d'investigation américain Matt Taibbi dans son article «Goldman Sachs : la grande machine à bulles» paru en juillet 2009 au magazine Rolling Stone : «La particularité de ce plan qui lui confère un attrait spécial pour les spéculateurs, c'est que le contingent sera continuellement diminué par le gouvernement, ce qui signifie que les crédits de carbone deviendront, année après année, de plus en plus rares. Il s'agit donc d'un marché tout à fait inédit, où il est garanti que la matière première négociable verra son prix monter au cours du temps. Le volume en valeur de ce nouveau marché s'élèvera jusqu'à dépasser 1.000 milliards de dollars par an.» En réalité, la banque Goldman Sachs détient une part de 10% dans la bourse d'échange de carbone de Chicago, où les crédits de carbone seront négociés. En parallèle, elle procède une société d'énergie éolienne «Horizon Wind Energy» et une société de biodiesel «Changing World Technologies». La banque qui a spéculé sur le dos de la Grèce est partenaire de «BP Solar» le spécialiste de l'énergie solaire. Malheureusement pour la Goldman Sachs, la victoire des républicains au Congrès a stoppé momentanément le projet de loi d'Obama. Mais il y a tout lieu de penser qu'il sera ratifié finalement puisque ceux qui financent les démocrates et les républicains trouvent toujours des consensus.
AL GORE, LE MILITANT ECOLOGISTE.
Décembre 2007, l'ancien vice-président américain Al Gore a remporté le prix Nobel de la paix pour son film alarmiste «Une vérité qui dérange» qui a fait 50 millions de dollars de recettes, et pour ses conférences écologiques facturées 150 mille dollars la présentation. C'est assez étrange, le numéro deux de la Maison Blanche, qui pendant les huit années de son mandat, n'a rien fait pour l'environnement, est devenu du jour au lendemain le porte-drapeau du combat écologiste, l'un des combats les plus juteux. Il faut avouer qu'Al Gore est un homme politique et homme d'affaires professionnel, le lauréat du prix Nobel possède avec son associé David Blood (un ancien cadre de la Goldman Sachs) un fond d'investissement, le «Generation Investment Management [GIM]» dont la spécialité est l'investissement dans l'économie verte. Dans son article intitulé «Le double rôle d'Al Gore : l'avocat et l'investisseurs» paru au New York Times le 02/11/2009, le journaliste John M. Broder confirme que depuis que l'ancien vice-président a quitté ses fonctions politiques, sa fortune nette est montée en flèche en lien avec sa campagne sur les problèmes de réchauffement climatique et les dividendes financiers que cela induit. Les actions d'Al Gore se chiffraient à 2 millions de dollars en 2001. Sa fortune est présentement évaluée à plus de 100 millions de dollars. L'ex-vice-président favori alors à toutes les guerres des Etats-Unis, œuvre aujourd'hui à la protection de l'environnement. Le brillant investisseur, actionnaire d'Appel et Google appelle à soumettre les foyers domestiques au même type de système de quotas d'émission que celui destinés aux entreprises. Que dire face à l'avidité des nouveaux riches ? Si tu n'as pas de pudeur alors fait ce que tu veux.
LES DESSOUS DU PROTOCOLE DE KYOTO
Décembre 1997, la conférence de l'ONU sur le climat a eu lieu à Kyoto. Pour la première fois des objectifs quantifiés de réduction de gaz à effet de serre (GES) ont été fixés, raison pour laquelle cette conférence a été très médiatisée. Les négociations ont abouti à une réduction de GES des pays industrialisés de 05,2% entre 2008 et 2012 par rapport aux émissions de 1990. Au cours des pourparlers, les Américains ont préconisé un marché d'émission de carbone tout en refusant de réduire leurs émissions, cela n'a rien d'illogique les Amis d'Al Gore ne perfectionnaient pas encore l'industrie verte. Mais à présent, les choses ont changé, l'industrie américaine a fait beaucoup de progrès. En 2012, au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, le protocole sera modifié, il ne sera plus question de 05,2%, et tous les pays seront concernés. Nous serons obligés de payer de nouvelles taxes, c'est la grande arnaque du changement climatique anthropique. En réalité, il y a toujours eu des changements climatiques sans pour autan qu'ils soient anthropiques. La preuve : aux alentours de l'an mille, les Vikings sont restés trois siècles au Groenland où ils ont cultivé des céréales. Jusqu'à preuve du contraire, les variations de températures ne sont pas liées aux activités des Vikings. Aujourd'hui, les scientifiques les plus sérieux et les moins médiatisés s'accordent à dire que le changement climatique est dû à l'activité solaire. Pour pouvoir se faire son propre opinion sur le sujet, il est fortement recommandé de lire le livre «CO2 : un mythe planétaire » de Christian Gerondeau paru aux éditions du Toucan en 2009. Nous rappelons qu'il y a eu récemment, aux Etats-Unis, une pétition signée par plus de 31 milles scientifiques qui désapprouvent la théorie du changement climatique anthropique (voir le site www.petition-project.org).
LES RAPPORTS DU GIEC
Novembre 1988, le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) a été créé à l'initiative du G7 suite aux recommandations de la Commission Brundtland qui comprenait de nombreux membres du très puissant Club de Rome. Contrairement à une certaine idée reçue, le GIEC n'étudie pas le changement climatique, mais les risques liés au changement climatique d'origine humaine, il interprète donc les résultats de travaux de recherches des scientifiques. Le GIEC donne souvent des interprétations controversés par beaucoup de chercheurs, c'est le moins qu'on puisse dire. Le journaliste économique et politique Jean-Michel Bélouve, auteur du livre «La servitude climatique» paru aux éditions Michel Bénard en 2009, parle sans aucun embarras d'une certaine manipulation exercée par les décideurs du GIEC sur les rapports établis par les 600 experts scientifiques et 300 économistes répartis en trois groupes de travail. Selon Pascal Bernardin, auteur du livre «L'Empire écologique ou la subversion de l'écologie par le mondialisme» paru aux éditions Notre-Dame des Grâces en 1998, le rapport final du GIEC n'est pas un rapport scientifique, c'est un rapport politique puisqu'il est le résultat de délibération prise à huis clos par les décideurs et non par les scientifiques. En 2010, le président de l'organisme a reconnu publiquement que la prévision de son rapport de 2007, qui disait que les glaciers de l'Himalaya pourraient disparaître avant 2035 à cause du réchauffement global de la planète, était peu fondée. Des chercheurs de l'université canadienne Trent University ont montré que le rapport du GIEC ne s'appuyait pas sur des études scientifiques analysés par des spécialistes, mais sur un compte-rendu du Fond mondial pour la nature (WWF). D'après Jean-Michel Bélouve : les journalistes du journal The Telegraph, Richard Gray et Rebecca Lefort affirment que le rapport 2007 du GIEC contient 16 avis provenant du WWF, non révisés par des scientifiques. Mais le GIEC s'autoproclame grand-prêtre du clergé Ecologie. Il décide en toute liberté des montants incroyables pour limiter les émissions des gaz à effet de serre puisqu'il est appuyé par le Fond mondial pour la nature. Ceux qui refusent la théorie officielle du réchauffement climatique anthropique seront traités de négationnistes. Les opposants les plus farouches, eux subiront peut-être le même destin que Galilée.
LE FONDS MONDIAL POUR LA NATURE ET LE GROUPE BILDERBERG
Septembre 1961, le Le Fonds mondial pour la nature WWF est né. Sept ans auparavant (mai 1954), le groupe Bilderberg avait été créé, c'est un rassemblement mondialiste qui réunit environ 130 hommes politiques, industriels et banquiers considérés parmi les plus influents de la planète. Wikipedia confirme que ce n'est pas une société occulte. Etrangement, les réunions annuelles du groupe Bilderberg qui rassemble, à la fois, des personnalités de l'envergure de David Rockefeller (banquier américain), Henry Kissinger (ex-Secrétaire d'Etat des Etats-Uunis) et Joseph Luns (ex-secrétaire général de l'OTAN), ne sont pas médiatisées ! Le professeur Pierre Hillard souligne (et il n'est pas le seul) dans son article «Histoire du nouvel ordre mondial», paru sur Réseau Voltaire le 21/02/2010, que le groupe Bilderberg est à l'origine de la création de la très puissante Commission Trilatérale chargée de construire une coopération politique et économique entre les trois zones clés du monde l'Amérique du Nord, l'Europe et le Japon. Les «Bilderbergs», Maitres du Monde sont à l'origine de la création d'une autre organisation très puissante : Le Fond mondial pour la nature. Effectivement, le WWF a été créé en 1961 par le groupe Bilderberg et le premier président du groupe Bilderberg le prince Bernhard des Pays-Bas est aussi le premier président du WWF (de 1962 à 1976). Le Fonds mondial pour la nature a connu d'autres patrons comme John Loudon ancien président de la compagnie pétrolière la Royal Dutch Shell et Ruud Lubbers ex-ministre de l'Economie des Pays-Bas, sans oublier le Pince Philippe, époux de la reine d'Angleterre Elisabeth II. Comme nous pouvons le voir, ce sont les élites aristocratiques et industrielles qui osent nous parler de la protection de l'environnement. Les mondialistes ne cachent pas que tous les moyens sont bons pour asservir le monde.
LE DISCOURS ECOLOGIQUE.
L'écologie est un discours auquel on y adhère naturellement. Mais il faut se méfier des beaux parleurs, car, derrière les discours il y a des idées pernicieuses qui peuvent entraîner une terrible dictature qui sera acceptée par les populations. La protection de l'environnement est une question de noblesse comme la protection de la famille, et ce n'est sûrement pas le groupe mondialiste Bilderberg, qui a fait de la destruction des valeurs de la famille son cheval de bataille, qui va nous initier à la protection de l'environnement. J'ai été très heureux de consulter, un jour, une thèse de doctorat d'Etat achevée en 1992 par le professeur Zitouni Boutiba (ex-Doyen de la faculté des Sciences de l'université d'Oran) sur l'écologie, la biologie et la répartition des mammifères marins en Algérie. C'était un étrange sentiment de fierté pour moi que de savoir que des chercheurs algériens militaient pour un environnement sain avant que l'écologie ne soit instrumentalisée.
Pour le moment, le groupe Bilderberger continue d'exercer la pire des dictatures en fomentant l'idiotie, et rien ne peut l'arrêter apparemment. Mais heureusement, le combat pour les valeurs restera éternel. Quoi qu'il en soit, Galilée n'a pas perdu son honneur.
*Docteur en Sciences de l'Environnement


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