Le ciel commence à s'éclaircir du côté de Saïda, après la crise interne sans précédent qui a secoué le club et qui a failli déboucher sur sa disparition. En effet, après la démission de Hadj Mohamed Khaldi de son poste de président de la SSPA/MCS, les portes étaient donc grandes ouvertes pour les investisseurs, mais en vain. Personne ne s'est manifesté et le club se dirigeait illico vers la dérive. N'ayant pas trouvé d'interlocuteur, de nombreux joueurs clés ont préféré aller monnayer leur talent ailleurs. C'est le cas des Hadiouche (JSK), Saâdi (JSMB), Madouni (ESS), Cheraïtia (CSC), Kial (MOC). Cette situation a fait réagir les supporters qui sont montés au créneau. A présent, tout est rentré dans l'ordre et les choses semblent suivre leur cours normal. C'est ainsi que Kiour Mohamed, un membre du conseil d'administration, vient d'être élu président du CSA (Club sportif amateur). D'autre part, la dernière rencontre entre le wali de Saïda et Hadj Khaldi a été fructueuse à plus d'un titre. Après les assurances données par le premier magistrat de la wilaya, Hadj Khaldi est revenu sur sa décision en décidant de poursuivre sa mission à la tête de la SSPA. «Faute de repreneur, la situation se compliquait davantage pour le Mouloudia dont l'avenir était incertain. J'ai pris alors la décision de revenir après mon entrevue avec le wali qui s'est dit prêt à aider le MCS. Devant cet engagement et la situation inquiétante qui prévalait au sein du club, et par acquis de conscience, je ne pouvais assister à la déchéance du Mouloudia et ce, par rapport à son histoire», nous a affirmé le président de la SSPA. A présent, selon une source bien informée, le nouveau président du CSA, Kiour Mohamed, a déjà entamé son travail en provoquant une réunion avec le président de la SSPA pour établir un plan d'actions visant à mettre tous les mécanismes en place pour préparer la nouvelle saison. Ainsi, le train vient d'être remis en marche à la grande satisfaction des fans du club. Ce sera une véritable course contre la montre que devront effectuer les responsables du MCS pour l'opération recrutement des joueurs et la désignation d'un staff technique qui répond au profil recherché et aux objectifs tracés par la direction. A cet effet, même si le temps joue en défaveur du club, les dirigeants ne veulent pas s'éterniser en Ligue 2. Cette ambition, du moins légitime, nécessite une prise de conscience collective afin de mener le Mouloudia à bon port. Mais, à Saïda, on a l'impression que chacun tire de son côté sans se soucier des conséquences que cela peut engendrer. En somme, il faut mettre en relief la sage décision de Hadj Khaldi qui a fait éviter de graves retombées au MCS et l'histoire le retiendra.