Faisant suite à des informations parvenues à ses services concernant des personnes qui auraient indûment bénéficié de logements sociaux, situés aux 720 logements de Diar El Bahri', dans la commune de Béni Méred, les services de la brigade économique et financière de la Sûreté de wilaya de Blida ont entamé une minutieuse enquête afin de mettre toute la lumière sur cette affaire. Les recherches entreprises et la vérification des identités des bénéficiaires de ces logements sociaux font ressortir des noms de cadres de l'OPGI ainsi que de leurs familles. En effet, l'enquête a fait ressortir que certains cadres de l'OPGI ont fait bénéficier leurs sœurs et leurs femmes de logements sociaux dans cette nouvelle cité, alors qu'ils en avaient déjà bénéficiés eux-mêmes ou certains membres de leurs familles. D'autres ont détourné des décisions d'attribution de logements sociaux destinés au recasement des familles dont les logements avaient été déclarés inhabitables après le séisme de 2003. Au total, ils ont été 10 personnes, en majorité des cadres et employés de l'OPGI, à être présentés, le 11 du mois courant, auprès du procureur de la République près le tribunal de Blida qui en a placé 7 en détention préventive et les 3 autres, sous contrôle judiciaire et ce, sous les chefs d'inculpation d'utilisation de la fonction dans des buts illégaux, abus d'autorité, faux et usage de faux ainsi que fausse déclaration et complicité. Ainsi, et au moment où l'Etat fait tout ce qui est en son pouvoir pour assurer un toit à tous les citoyens dans le besoin, il s'en trouve d'autres qui les détournent à leur profit ou à celui des leurs, rendant toutes les opérations caduques et semant le doute et la suspicion dans l'esprit de tous, ce qui se traduit, à chaque fois, par des émeutes difficilement contenues par les services de sécurité. Mais ces opérations ponctuelles ne sont qu'une goutte dans l'océan des différents trafics qui ont pris naissance du manque chronique de logements sociaux en Algérie qui sont devenus l'objet d'une convoitise sans borne de la part de tous les citoyens, qu'ils soient dans le besoin ou non. EN EFFET, SI QUELQU'UN EST DANS LE BESOIN, IL L'HABITERA ET CE N'EST QUE JUSTICE SINON IL LE REVENDRA' POUR QUATRE OU CINQ CENTS MILLIONS ET IL SE CONSIDERERA SORTI DE LA BOUE'COMME ON DIT CHEZ NOUS. LA SOLUTION DONC POUR QUE L'ALGERIE PUISSE FAIRE BENEFICIER TOUS SES FILS D'UN TOIT DECENT EST QUE TOUS CEUX QUI S'OCTROIENT DES LOGEMENTS SOCIAUX ILLEGALEMENT SOIENT TRADUITS DEVANT LA JUSTICE ET JUGES POUR LEURS ACTES, QUEL QUE SOIT LEUR STATUT SOCIAL.