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POLITIQUE DE L'AUTRUCHE
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 19 - 09 - 2012

L'Otan a décidé «temporairement» de suspendre les opérations conjointes de ses forces en Afghanistan avec l'armée afghane. Intervenant après une attaque suicide qui a fait 12 morts et une série d'attaques de talibans qui ont pu, c'est sans précédent, détruire plusieurs avions de combat dans une base, la mise en avant du «principe de précaution» peut s'expliquer. On peut y ajouter le climat, malsain, créé par l'affaire du film insultant pour le Prophète, qui suscite des tumultes et des surenchères partout dans le monde musulman.
La «réponse de prudence», pour reprendre la formule d'un porte-parole de l'Otan, est un euphémisme. Surtout quand on sait que cela fait onze ans que ces forces sont en Afghanistan pour pacifier et mettre en place une armée afghane destinée à contrer les talibans. La suspension des opérations conjointes est en effet éloquente sur l'échec du «nation building» (construction d'une nation) qui sert de justification à la présence occidentale. Plus gravement, au regard des buts que les Occidentaux se sont donnés, ils n'arrivent même pas à faire « la construction d'une armée» alliée et sûre. Quand les militaires de l'Otan ne peuvent plus faire confiance aux militaires afghans formés et préparés pour prendre la relève après leur départ, le mot échec n'est pas déplacé. Il n'a rien de surprenant.
Que ce soit en Afghanistan ou ailleurs, une occupation militaire ne crée jamais les conditions d'une alliance sûre. Elle affaiblit, durablement, ceux qui paraissent en profiter et qui passent pour des supplétifs. Même dans des pays où les jeux sur les clivages communautaires sont possibles, comme c'est le cas en Irak, une intervention étrangère n'apporte pas la «stabilité» qui est, officiellement du moins, le but recherché. Cela devrait donner à réfléchir à ceux qui en appellent à une intervention occidentale en Syrie que les militaires occidentaux ne souhaitent pas vraiment. Au fond, les dirigeants politiques occidentaux en savent gré aux Russes et aux Chinois de leur sauver la face en usant de leur veto contre toute résolution pouvant servir de justification ou d'alibi à une intervention militaire étrangère. Cela permet des indignations hypocrites tout en poussant l'opposition syrienne vers un «radicalisme» qui met toute la Syrie dans une guerre d'usure mortelle. Le choix occidental, c'est cela : pousser, avec l'aide inespérée de l'aveuglement de Damas, à une lente destruction de la Syrie.
MAIS POUR REVENIR AU CAS AFGHAN, PAYS SOUS CONTROLE DIRECT DES OCCIDENTAUX DEPUIS UNE DECENNIE, LE CHEF D'ETAT-MAJOR DE L'ISAF, LE GENERAL FRANÇAIS OLIVIER DE BAVINCHOVE, NOUS DONNE UN BEL EXEMPLE D'AVEUGLEMENT MILITAIRE. ALORS QUE L'ISAF NE SAIT PAS SI DERRIERE CHAQUE SOLDAT QU'ELLE A FORME, IL N'Y A PAS UN ENNEMI (51 SOLDATS OCCIDENTAUX ONT ETE TUES DANS DES ATTAQUES COMMISES PAR DES POLICIERS OU DES SOLDATS AFGHANS EN 2012), IL DECRETE QUE LES TALIBANS «ONT PERDU LE SOUTIEN DE LA POPULATION». DANS CETTE GUERRE AFGHANE, COUTEUSE EN VIES HUMAINES, LES MILITAIRES OCCIDENTAUX SAVAIENT QU'ILS NE POUVAIENT GAGNER LA GUERRE. ILS SE CHERCHENT DESORMAIS UNE CONSOLATION EN AFFIRMANT QUE LES TALIBANS NE L'ONT PAS GAGNEE. QUAND ON A PEUR DU SOLDAT AFGHAN ET DU POLICIER QUI EN THEORIE FONT LA GUERRE AUX TALIBANS, CELA RELEVE BIEN DE LA POLITIQUE DE L'AUTRUCHE.


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