Les PCD 2013, la situation du programme des locaux à usage professionnel, le bilan quotidien de la campagne de toilettage et d'éradication des marchés informels, l'état d'avancement des équipements scolaires en «léger» déphasage par rapport à la rentrée officielle des classes (le 9 septembre), sont les principaux points évoqués lors du briefing de l'Exécutif d'avant-hier. Dans le chapitre «rentrée scolaire», le mot d'ordre émis par la wilaya, par la voix de son secrétaire général, à l'adresse des organismes compétents, la DLEP et la direction de l'Education en premier lieu, est : «il faut ouvrir (l'établissement scolaire) avant le 30 septembre.» Peu importe l'état d'avancement des lots extra-pédagogiques (bloc administratif, cantine ou demi-pensionnat, auditorium, salle de sports, aménagement extérieur, logements de fonction l'essentiel c'est que les salles de cours soient fin prêtes, meublées et équipées en matériel technico-didactique, d'ici à dimanche prochain. Telle est la priorité des autorités locales dans ce chapitre. Bien sûr, la wilaya veille à ce que le strict minimum de fonctionnalité et de commodités soit disponible (accès sécurisé à l'école, eau, électricité, cour de récréation, bureaux pour le staff administratif, avant de valider la mise en fonction de l'établissement. Ainsi, ordre a été donné au responsable de l'équipement de l'Académie de livrer à domicile le matériel d'ameublement à tous les établissements «retardataires», charge à eux de l'installer et le sécuriser en attendant l'arrivée des élèves. L'idéal, la logique des choses même, aurait été que ces établissements soient opérationnels dès le coup d'envoi officiel de l'année scolaire, mais le non-achèvement de ces projets, dans les délais impartis, a donné lieu à ce petit mais néanmoins désagréable retard. Dans un autre registre, le chef de l'Exécutif, Abdelmalek Boudiaf, a insisté auprès des chefs de daïra, des SG et maires des communes, sur la nécessité de faire leurs propositions, au titre de PCD 2013, dès maintenant. «Il faut que vous terminiez au plus vite vos fiches techniques, vous formuliez vos demandes, vous lanciez des appels d'offres, entre autres formalités inhérentes aux PCD. De la sorte, on pourra faire la dé-globalisation (NDLR : la répartition des autorisations de programmes globale notifiée par le ministère des Finances, par chapitre et par commune) dès janvier (2013) ; soit un gain de temps appréciable». Il faut noter, dans ce contexte, que grâce au mode d'emploi instauré par l'actuel wali, en matière de gestion des plans communaux de développement, Oran enregistre à présent un taux d'achèvement des PCD 2012, des plus satisfaisants à l'échelle nationale, alors qu'auparavant la capitale de l'Ouest «ne savait quoi faire de l'argent qui lui était donné par le ministère des Finances, au titre des PCD, mais pas seulement», pour reprendre un responsable bien au fait des dépenses d'équipements. A la célérité et la diligence dans le traitement des PCD qui caractérisent la méthode «Boudiaf», il faut ajouter les mesures dérogatoires qui lui ont été accordées par le gouvernement, se rapportant aux modalités de gestion et d'exécution des PCD. Cette dérogation a permis en fait au wali de déléguer la gestion des PCD aux directeurs du Conseil de wilaya, pour un important lot de programmes inscrits au titre du quinquennat 2005-2009, d'un montant global de l'ordre de 1,6 milliard de DA.