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Visite de François Hollande à Alger : La question mémorielle sera abordée, selon Medelci
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 13 - 11 - 2012

Les relations algéro-françaises, le conflit malien et l'UMA sont parmi l'actualité marquante sur laquelle est revenu Mourad Medelci, le ministre des Affaires étrangères, dans un entretien paru dans le dernier numéro de l'hebdomadaire «Jeune Afrique».
Abordant la prochaine visite du président français François Hollande à Alger, dont la date n'a pas encore été communiquée, le chef de la diplomatie algérienne a affirmé qu'elle balisera les relations bilatérales pour au moins le prochain quinquennat. «Cette visite devrait constituer une opportunité de faire le bilan de ce qui a été réalisé entre 2007 et 2011, et d'arrêter les objectifs pour les cinq années à venir», a-t-il notamment déclaré. Un déplacement placé sous le sceau de l'éminemment politique au vu de l'actualité régionale et internationale caractérisée par les conséquences de la crise libyenne et de la situation au Nord-Mali, mais pas seulement.
L'épineux dossier de la mémoire devrait s'inviter aux discussions, de l'aveu même de Mourad Medelci qui indique qu'il est difficile de ne pas les aborder. «Ces questions n'intéressent pas uniquement les gouvernements, mais aussi les opinions publiques. Cette visite pourrait créer les conditions favorables à une réappropriation de notre mémoire commune», a encore expliqué le ministre. Ce volet, même s'il ne figure pas à l'ordre du jour, à en croire les propos du MAE, ne devrait pas déboucher sur un «scoop» ou une déclaration «historique» de François Hollande. Rappelons que ce dernier, dans un message adressé à Abdelaziz Bouteflika, à l'occasion du 5 Juillet qui coïncidait avec le cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie, n'a à aucun moment fait allusion à un quelconque repentir ou à des excuses officielles réclamées par une grande majorité des Algériens. A ce propos, il indiquera dans sa lettre que «j'ai bien entendu votre appel, le 8 mai dernier, à une lecture objective de l'histoire, loin des guerres de mémoire et des enjeux conjoncturels», faisant référence au discours de Bouteflika, à Sétif, à l'occasion de la commémoration des massacres du 8 Mai 1945 commis à Guelma, Sétif et Kherrata, où il a appelé à en finir avec la guerre des mémoires et de tourner la page. Proche de François Hollande, Benjamin Stora, historien spécialiste de l'Algérie, et dans un entretien accordé, en mai dernier, au journal en ligne Mediapart, avait conseillé, en quelque sorte, le nouveau président français de jouer la carte de l'apaisement avec l'Algérie. L'historien estime que François Hollande doit faire des «gestes d'apaisement mémoriel» en direction d'Alger. La reconnaissance officielle du 17 Octobre 1961 fait certainement partie de cette stratégie. Ce geste est également celui d'une réponse donnée à la perche tendue par le président algérien qui ne fait plus de la repentance une condition sine qua non pour dépassionner les relations entre les deux pays. M. Hollande avait évoqué également dans son message la question de la mémoire et du droit de vérité. «Français et Algériens partagent une même responsabilité, celle de dire la vérité. Ils le doivent à leurs aînés mais aussi à leur jeunesse». Evoquant le dossier malien, et invité à répondre à certaines critiques sur «l'immobilisme» de la diplomatie algérienne, M. Medelci a réaffirmé les constantes de la diplomatie algérienne soulignant que «l'intérêt porté à notre action est vécu comme un hommage à notre diplomatie et prouve que la voix de l'Algérie porte». Pourtant, ces critiques restent peu fondées au vu de l'intense activité diplomatique autour d'Alger, devenu en l'espace d'un conflit, un partenaire de poids dans la région. Les deux dernières semaines, Alger a été l'hôte de nombreuses délégations étrangères venues prendre le pouls de l'Algérie ou la pousser à prendre position.
Ainsi, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, s'est déplacée à Alger le 29 octobre, dix jours tout juste après l'ouverture, à Washington, du Dialogue stratégique entre l'Algérie et les Etats-Unis, lequel vise à renouveler et intensifier la coopération militaire, politique et économique entre les deux pays. De nombreux ministres français ont foulé le tarmac de l'aéroport international Houari Boumediène, ces derniers mois, alors que la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, est venue s'entretenir de la situation régionale en général et de la crise malienne en particulier. M. Medelci, tout en réitérant les principales demandes d'Alger concernant l'intangibilité des frontières et l'unité territoriale du Mali, rappelle la condition difficile des Touaregs depuis l'indépendance de ce pays et les différentes rebellions qui se sont succédé au Nord depuis ces cinquante dernières années. Il dira que «les porteurs de cette revendication ne sauraient être mis sur le même pied que les terroristes et les narcotrafiquants», tout en faisant savoir que l'Algérie n'est pas convaincue qu'une solution «exclusivement militaire» mènerait le Mali à la paix et à l'unité. Sur la «paralysie» de l'UMA, du fait de la question sahraouie, Mourad Medelci signalera que cette dernière est antérieure à la création de l'Union (en 1989) et qu'elle figure sur l'agenda du Comité de décolonisation de l'ONU depuis 1964.
A propos du report du sommet de l'UMA prévu en octobre dernier, il répondra qu'«on ne peut pas lier la préparation d'un sommet de l'UMA à l'évolution de ce dossier qui n'a jamais été inscrit au planning de l'Organisation».


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