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Notre supplément économie avec la collaboration de «MAGHREB EMERGENT» : Des salaires, des chocs et des formules très chics
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 04 - 12 - 2012


Il était une fois l'article 87 bis un marqueur triste pour les bas salaires comme le fut le très peu élégant article 120 pour les libertés et le pluralisme et il est toujours. Et il «sera» sans doute pendant un certain temps. La tendance étant, après les «largesses» salariales immunitaires destinées à zapper le printemps venu d'à côté, à stopper «l'expansion» des dépenses publiques. Les gars du FMI, content qu'on leur ait prêté des sous, nous l'ont dit : attention, vous prenez la tangente. Bref, ceux qui à chaque «tripartite» se rappellent, depuis au moins 2005, le 87 bis pour l'oublier… jusqu'à la prochaine tripartite sont avertis : quand on donne plus d'argent aux petits salariés on ne récolte que de l'inflation. C'est comme ça qu'on a eu le «choc d'inflation» en 2012, selon la formule belle et «chic» du gouverneur de la Banque d'Algérie. Aller, pas la peine de négocier, les primes continueront à être incluse dans le SMIC. L'UGTA n'est pas en situation de négocier quoi que ce soit. Et le Parti des Travailleurs qui s'en souvient régulièrement de ce 87 bis est plutôt à la «baisse» pour reprendre le langage boursier. Et puis, mes chers frères et sœurs, la Banque d'Algérie n'annonce pas que des mauvaises nouvelles. Non seulement l'allocation devise sera augmentée on passera surement le cap des 149 euros et les malades ou ceux qui cherchent «du savoir même en Chine» devraient pouvoir transférer un peu plus. Oubliez donc ce 87 bis. Les autorités savent que beaucoup d'Algériens ont de l'argent à n'en savoir que faire… Du coup, le camarade B.B de la BA celui qui ne connait pas et n'entend pas Ben Belkacem de la Banque d'Algérie rate des choses très sérieuses nous rappelle que le «crédit à la consommation» ne sera pas éternellement interdit. Gageons que le PT, qui doit s'estimer victime d'un deuxième complot électoral après les législatives, y verra la main du FMI. Et pourtant BB dit des choses justes. Les banques publiques ne sont pas responsables de la faiblesse des investissements. Il fallait le dire à l'encontre des privés et du FMI. Et puis, en forme de constat placide qui les concerne directement il ajoute : l'informel doit disparaitre. Voilà qui est net. Quand on sait que les salariés n'échappent jamais à l'impôt contrairement à ceux qui sont dans «l'informel formel». Formule absolument éloquente pour désigner ceux qui tout en ayant pignon sur rue ont l'essentiel de leur activité en espace gris. Voilà qui inverse l'adage banquier : Ben Belkacem et on l'adore pour ça - ne prête pas aux riches une respectabilité… plus grande que le maigre impôt qu'ils payent.

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