Le SG du Conseil des ministres de l'Intérieur arabes, Mohamed Ben Ali Koman a défendu l'image de la police arabe ternie par l'intervention, parfois musclée, de ses éléments, notamment dans les manifestations du « printemps arabe ». Interpellé hier, par les journalistes sur cette question, lors d'une conférence de presse tenue après la clôture des travaux du 36ème Congrès de la police arabe, Ben Ali Koman a précisé que la mission de la police doit être technique et non violente et agressive. Il explique que dans tous les pays du monde les Etats adoptent des règlements et des lois pour la gestion des foules ou des manifestations, quand les choses débordent et sortent de leur contexte, la police intervient dans le souci de maintenir l'ordre «son intervention doit être technique» a-t-il précisé. Le SG du Conseil des ministres de l'Intérieur arabes a précisé que justement ce congrès a une particularité par rapport au précédent, parce qu'il a introduit des nouvelles approches relatives au développements des droits de l'homme, dans l'exercice sécuritaire, consolidation des relations de confiance entre la police, les médias et la société et le développement de la police de proximité. Un autre volet, non moins important, inclus dans les travaux, repose sur la nécessité de re-dynamiser des groupes de travail qui prendront en charge les problèmes des compatriotes arabes établis à l'étranger. Autrement dit, recenser tous les problèmes auxquels se trouvent confrontée la communauté arabe, à l'étranger avec toutes les pressions et l'humiliation qu'elle subit depuis le fameux « 11 septembre », et ce, pour lui assurer une certaine protection et trouver des solutions pratiques à ses problèmes. En ce qui concerne, le problème de criminalité et de cyber criminalité auxquels font face les différents Etats arabes, le DGSN, Abdelghani Hamel a précisé que le problème ne peut être résolu définitivement. « On essayera d'endiguer le problème, un tant soit peu », a-t-il précisé. Pour ce qui est de la cyber criminalité, le chef de la Police algérienne plaide pour plus de formation au profit des éléments de la police et plus de sensibilisation auprès des utilisateurs d'Internet.