Le secteur de la formation professionnelle à Mascara propose, à travers son réseau d'établissements de formation (un institut national, 9 CFPA et 6 annexes), un panel de spécialités ayant tendance à accompagner les différents projets de développement, lancés par l'état à travers le territoire de la wilaya. Pour concrétiser cette idée, la direction vient de signer plusieurs conventions de partenariat, avec les organismes la DLEP et la DUCH, en vue de former des mains-d'œuvre qualifiées dans le secteur du bâtiment, un créneau en pleine extension. Selon M. Sekioua Mohamed, directeur par intérim, une autre convention est signée avec la chambre d'agriculture, laquelle dispose d'un ficher de la filiation des fellahs, pour prendre en charge la formation de cette catégorie, dans le domaine agricole, vocation de la wilaya et ce, dans les spécialités des maraîchers, élevage bovin, aviculture. En prévision de la rentrée de la formation professionnelle (session de février), qui aura lieu le début du mois de mars, on envisage un effectif de 5200 stagiaires (dont 500 répartis sur les 8 établissements privés), inscrits pour suivre des différentes formes de formation dédiées a tous les niveaux scolaires et même sans niveaux. Il s'agit, selon notre interlocuteur de la formation résidentielle (1560 postes), apprentissage (3276), en cours de soins (630), formations conventionnées (320), en milieu rural (310), femmes au foyer (360), milieu carcéral (240) et cours d'alphabétisation (30). Pour faire face à ce nombre élevé de stagiaires, à la recherche d'une formation d'avenir, le secteur a bénéficié de plusieurs nouvelles infrastructures d'accueil, telles que l'institut à Tighennif de 300 postes et 120 lits, un CFPA à la nouvelle ville de Mohammadia et d'un institut à Sig.