L'enquête diligentée par la brigade économique et financière, relevant des services de Wilaya de la police judiciaire, au niveau de la sûreté de la Wilaya de Skikda, dans l'affaire portant sur un préjudice de plus de 195 milliards portant sur des verbalisations infligées à la compagnie Coca Cola, spécialisée dans la production d'eaux gazeuses non alcoolisées, dont le siège est situé dans la Zone d'activités de hamrouch Hamoudi commune de Hamadi Krouma à Skikda, vient d'être bouclée avec la présentation, mercredi dernier devant le parquet de Skikda, de 4 fonctionnaires travaillant au sein de la Direction du commerce de la Wilaya de Skikda. Selon le communiqué émanant de la cellule de communication de la Sûreté de Wilaya, dans la cadre de la lutte contre le crime sous toutes ses formes, deux personnes âgées de 45 et 56 ans en relation avec la destruction de PV d'infraction établi par les agents de la Direction du commerce, contre une société spécialisée dans la production des eaux minérales et des boissons alcoolisées. L'enquête a permis de dévoiler les dessous de cette importante affaire, qui remonte au 21/12/2005, a mis en exergue qu'à cette époque la Direction du commerce a dressé un PV d'infraction pour défaut de facturation contre la société Coca Cola pour un montant dépassant 195 milliards. L'ampleur de ce montant a d'ailleurs entraîné la prise de mesures contre la société incriminée en la portant sur le fichier national des fraudeurs. Pourtant dissimulé et détruit, le dossier qui n'a de ce fait jamais été transmis au Parquet. Toujours selon le même communiqué, les investigations entreprises par la brigade économique ont montré l'implication de certains agents dans cette affaire, qui finira devant le parquet de Skikda, avec la présentation des concernés au sujet de destruction de pièce officielle (PV d'infraction) avec intention de cacher un crime, dilapidation de deniers publics et trafic d'influence, qui saisit le juge d'instruction. Ce dernier émettra à son tour une ordonnance de mise sous mandat de dépôt du chef de bureau du contentieux et du planton tandis que deux autres agents ont bénéficié de la relaxe.