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LE DOUTE ET LA PEUR
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 23 - 05 - 2013

La guerre civile syrienne se déroule au Liban aussi, plus précisément à Tripoli, dans le nord du pays. Deux quartiers symbolisent depuis des mois la tension croissante dans le pays sur fond d'un clivage politico-confessionnel ancien mais qui est devenu explosif : Bab El-Tebbeneh et Jabal Mohsen. Le premier, sunnite, appuie la rébellion, le second, alaouite, soutient le gouvernement syrien. Dans un pays où la politique officielle consiste à se tenir «à distance» du conflit syrien, les relations tendues entre ces deux quartiers suivaient les évolutions du conflit et devenaient le thermomètre du volcan libanais.
Avec les évolutions sur le terrain en Syrie, dans des zones proches du Liban où des éléments du Hezbollah sont parties prenantes, Tripoli a pris de nouveau le chemin de la guerre. Les deux quartiers emblématiques se tirent dessus et au milieu l'armée libanaise essuie les coups. La politique de «distanciation» à l'égard du conflit syrien paraît bien difficile à tenir. La rébellion syrienne a disposé de soutiens et d'appuis chez un camp, le Hezbollah, au nom de considération stratégique qu'il juge vitale, s'est investi dans la bataille de Qoussayr qui semble décisive pour la suite du conflit. Le Hezbollah ne se contente pas de ces considérations stratégiques, il fait valoir - et dans les milieux officiels libanais on ne dit pas le contraire - qu'il y a dans la zone de Qoussayr une vingtaine de villages libanais qui ont été investis par les rebelles syriens.
Les appels européens à classer le Hezbollah ou sa branche armée dans la liste des organisations terroristes ne sont pas de nature à l'inquiéter, cela fait très longtemps qu'il ne se fait pas d'illusions. Mais dans son évaluation, ce qui se passe en Syrie n'est pas seulement une contestation d'une dictature mais une action beaucoup plus stratégique dont il est également la cible. La récente évolution de la situation en Syrie où les forces gouvernementales semblent avoir repris la main accentue les tensions au Liban. A Tripoli mais également à Saida et dans d'autres villes du Liban. L'urgence pour les autorités libanaises est d'éviter un dérapage fatal à Tripoli qui pourrait être le prélude d'une extension des affrontements.
LE MINISTRE DEMISSIONNAIRE DE LA DEFENSE, FAYEZ GHOSN, A EXPRIME SA CRAINTE D'UNE «SEDITION» AU LIBAN SI L'ARMEE NE PARVIENT PAS A METTRE FIN AUX VIOLENCES A TRIPOLI. «L'ARMEE JOUE UN ROLE IMPORTANT DANS LA VILLE DU NORD (…) LE FEU VERT LUI A ETE DONNE PAR LES FORCES POLITIQUES POUR FAIRE LE NECESSAIRE», A-T-IL DECLARE EN APPELANT LES RESPONSABLES POLITIQUES A LEVER LA COUVERTURE DONT POURRAIENT BENEFICIER CEUX QUI MENACENT LA SECURITE DE LA VILLE. DE SON COTE, LE PRESIDENT LIBANAIS MICHEL SLEIMAN A MIS EN AVANT «L'IMPORTANCE, POUR TOUTES LES PARTIES LIBANAISES, DE NE PAS S'IMPLIQUER DANS LES COMBATS EN SYRIE, CONFORMEMENT A LA DECLARATION DE BAABDA QUI INSISTE SUR LA NON-INGERENCE DANS LES AFFAIRES D'UN PAYS TIERS». IL S'AGIT, A-T-IL DIT, DE «PRESERVER LA SECURITE ET LA STABILITE POLITIQUE DU PAYS». C'EST LE SOUHAIT DE NOMBREUX LIBANAIS QUI SONT PRIS PAR LE DOUTE ET LA PEUR.


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