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EN SUSPENS !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 03 - 09 - 2013

On n'aura pas de loi de finances complémentaire cette année et le ministre des Finances était presque content d'être, bien malgré lui, dans la norme universelle qui veut qu'une loi de finances «corrective» soit une démarche exceptionnelle, répondant à une situation exceptionnelle. Elle est donc par définition rare. En Algérie, ces dernières années, l'exception est devenue la règle traduisant, selon des experts et des politiques, une forme d'incapacité à prévoir.
La LFC a été même, en 2009, l'occasion d'un virage dans la politique économique qui a dérouté les experts algériens. Et conforté, chez beaucoup d'analystes, la tendance éculée - et totalement inefficace - du gouvernement algérien à croire que des mesures administratives de restriction font une politique économique. Les LFC sont devenues une règle en Algérie et ont cessé d'être une exception. Depuis le tournant de 2009, les LFC étaient attendues, en Algérie comme à l'extérieur, pour les «surprises» qu'elles réservent, donnant ainsi du crédit à la réputation «d'instabilité juridique» du cadre économique algérien. Après ce fameux cru LFC 2009, les responsables algériens ont longtemps ramé pour convaincre les partenaires étrangers qu'il n'existe pas «d'instabilité juridique» et que les investisseurs étrangers ne sont pas «indésirables» !
«Il n'y a pas de loi de finances complémentaire. Il y a la loi de finances initiale (2013), qui va continuer à fonctionner, et il y a la loi de finances de 2014", en cours de préparation, a déclaré M. Karim Djoudi. Le paradoxe est que si le ministre des Finances est heureux de revenir à la norme, cela tient surtout aux circonstances exceptionnelles liées à l'accident de santé du président. C'est donc un retour à la norme par défaut et non en raison d'une amélioration de la qualité de la gouvernance du pays. Le Premier ministre est dans le même discours «normalisé» qui veut que les choses «marchent comme il se doit» et qu'un Conseil des ministres n'est pas nécessaire «actuellement».
Abdelmalek Sellal fait son «boulot» en disant cela et c'est son rôle depuis la maladie du président. Pas besoin de le contredire, les «choses marchent comme il se doit» en effet, mais dans une logique de gestion des affaires courantes. Un pilotage automatique en mode minimaliste sans aucune impulsion politique. Même le débat politique, en général peu élaboré, s'en ressent. Il est même difficile pour un observateur étranger d'imaginer que l'Algérie va connaître, selon le calendrier politique officiel, une élection présidentielle dans quelques mois. Et ce ne sont pas les opaques péripéties du FLN qui vont créer un « débat» politique.
Les choses «marchent comme il se doit», bien sûr, mais pas sur le mode «normal» ou «transparent». Pour l'économie, des ministres perçoivent bien que certaines règles sont des entraves. Mais comme le Conseil des ministres, le lieu par excellence où ces questions peuvent se discuter et être arbitrées par le président de la République, ces règles restent des tabous. «Tout marche», mais le pays reste en suspens. L'absence d'une LFC cette année n'est pas un retour à la «norme» mais le signe d'une situation très particulière.


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