Le port d'Oran a été retenu comme structure pilote pour participer, au même titre que le port de Béjaïa, à la concrétisation du projet « Méda Mos II» (Mediterranean Motorways of the Sea, ou Autoroutes de la mer, en Méditerranée). Initié par l'Union européenne, ce projet vise à améliorer le trafic maritime de sorte à créer de nouvelles lignes dans le Bassin méditerranéen. Tout en soulignant l'impact de ce projet d'envergure, en matière de renforcement des liens maritimes entre les deux continents, des sources proches du dossier ont rappelé que l'objectif est, surtout, de mettre en place une nouvelle dynamique afin de développer les échanges et répondre aux exigences de sécurité et de sûreté. Dans ce registre, un programme de perfectionnement et de mise à niveau sera établi, au profit des cadres du port d'Oran, pour la mise en œuvre de ce projet. Cet accompagnement, théorique et pratique, sera assuré par des experts de l'Union européenne. Un premier atelier national a été déjà tenu, en début d'année, à Oran où les grands axes de ce projet ont été explicités. Les représentants de l'Entreprise portuaire d'Oran ont rappelé les perspectives du port, classé 1er port, au niveau national, en matière de trafic des passagers. Des projets structurants sont, également prévus, dont l'extension de l'enceinte vers le «Ravin blanc», avec la création d'un nouveau terminal à conteneurs, d'une nouvelle voie d'accès du côté-est du port et d'un port sec, à proximité de la future usine de Renault, à Oued Tlélat. Autant d'infrastructures qui peuvent conforter le choix du ministère des Transports. Notons, par ailleurs, que «Meda MOS 2» intervient dans un contexte marqué par une série de projets de développement, retenus pour la capitale de l'Ouest dont la réalisation de la future usine de construction automobile Renault, de Oued Tlélat, ainsi que d'autres projets.