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Ces dos d'âne qui créent plus de problèmes qu'ils n'en résolvent
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 14 - 10 - 2013

Censés être placés en agglomération, aux endroits où la circulation des véhicules présenterait un danger pour les autres usagers, surtout pour les piétons, pour modérer la vitesse des véhicules. A Oran la majorité des ralentisseurs sont hors norme et présentent un danger pour les automobilistes. Ainsi, pour se rendre à n'importe quelle partie de la ville, l'automobiliste se voit contraint de gravir ces dos d'âne. Certaines communes et mêmes des particuliers osent poser des ralentisseurs comme bon leur semble. Les ralentisseurs, ou dos d'âne, sont devenus un véritable fléau sur les routes. Ni les citoyens ni les autorités ne respectent la réglementation en la matière. Dans les villes, comme dans la campagne, l'utilisation des ralentisseurs n'obéit à aucune norme. Il y en a de toutes les formes et à chaque coin de rue. Parfois même sur les autoroutes et les voies express !
Les automobilistes déplorent quotidiennement ces méthodes peu orthodoxes utilisées pour atténuer l'ardeur de certains. Pour mettre fin à l'anarchie qui caractérise l'installation des ralentisseurs, les services concernés, en collaboration avec la direction des transports, la voirie et les travaux publics, s'attellent à élaborer un guide spécial définissant les modes d'installation des ralentisseurs. Ce guide devra définir les formes, les types, les dimensions (hauteur et largeur) et les matériaux de réalisation des ralentisseurs selon les caractéristiques de chaque route. L'installation des ralentisseurs est devenue, ces dernières années, l'une des principales revendications des riverains à chaque fois qu'un accident de la circulation se produit. Aussi, l'installation des dos d'âne est-elle devenue le dada préféré des APC. Et on en trouve partout à Oran. La majorité des ces ralentisseurs installés par les services de voirie ne respectent pas les normes, et rendent la circulation encore plus difficile. Ces dos d'âne sont, en fait, de véritables dos de… chameaux et ne répondent à aucune norme. Ils causent d'énormes dégâts aux véhicules et créent plus de problèmes qu'ils n'en résolvent, notamment la nuit. Des ralentisseurs «faits maison» ont fait leur apparition sur plusieurs tronçons routiers à travers les quatre coins de la wilaya. N'obéissant à aucune norme technique, ces ralentisseurs installés par des personnes dont les habitations sont proches de la route constituent un véritable danger pour les automobilistes et les usagers de la route car aucune plaque ne les signale. Certains commerçants qui exposent des marchandises au bord de la route ont recours à ces ralentisseurs pour obliger les automobilistes à ralentir et s'arrêter pour faire des achats. A Oran, les automobilistes, qui jusqu'à maintenant observaient le silence, constatent que leur droit à la circulation sur une chaussée bitumée est complètement bafoué par certaines contraintes. Ces dos d'âne sont à l'origine de plusieurs dommages sur les carters, ponts arrières et pots d'échappement de plusieurs véhicules. «Leur placement sur la chaussée est gérée par des textes de loi. C'est le cas même en Algérie où de nombreuses lois ont été élaborées pour réglementer l'usage des dos d'âne et des ralentisseurs. Mais sur le terrain, c'est l'anarchie totale. Toute action entreprise sur n'importe quel tronçon routier doit se faire dans le respect de la réglementation», relève un cadre de la direction des travaux publics. «L'APC n'a pas le droit de prendre l'initiative d'elle-même. Dans certains cas, ce sont les citoyens qui posent ces dos d'âne. Or, les populations ne sont pas autorisées à en construire, même lorsque les autorités locales ne répondent pas favorablement à leur demande d'implanter des ralentisseurs. Si des habitants sollicitent l'APC pour un dos d'âne, le maire ne doit pas s'exécuter, mais il a l'obligation de solliciter la wilaya qui met en place une commission, laquelle se déplace sur les lieux et prend la décision dans le respect des normes», affirme notre interlocuteur.

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