La présence d'élus ou de dirigeants algériens désignés au sein des instances internationales de football ne semble pas avoir l'effet escompté sur le football national. L'équipe nationale et les clubs algériens continuent de souffrir des « injustices » et des comportements antisportifs à travers les terrains de football africains. La dernière « injustice » en date est celle de Ouagadougou, quand l'équipe nationale a été victime d'une décision scandaleuse de la part de l'arbitre zambien du match Burkina Faso - Algérie. Ce dernier avait sifflé un penalty imaginaire en faveur de l'équipe adverse. Un penalty qui avait permis au Burkina Faso de réussir son hold-up et de décrocher une victoire inespérée. Ce penalty pourrait être fatal pour l'Algérie dans la mesure où il pourrait peser de tout son poids, lors du match retour à Blida et priver éventuellement le football national d'une qualification au Mondial-2014 du Brésil. Les injustices des arbitres à l'encontre des équipes algériennes ne sont pas une nouveauté. En plus de la sélection nationale, l'ES Sétif et la JS Kabylie, deux formations habituées aux coupes d'Afrique des clubs, ont souvent été victimes d'un arbitrage scandaleux sans que la FAF ne lève le petit doigt. Pis encore, le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, avait refusé ou avait été empêché d'animer la conférence de presse prévue après le match Burkina Faso - Algérie afin de ne pas évoquer l'arbitrage. Une obligation de réserve lui a été imposée. Il avait quitté le terrain fou furieux, remonté contre l'arbitre du match. Par la suite, Halilhodzic a confié qu'il avait refusé de s'exprimer après le match afin de ne pas déverser sa colère sur l'arbitre. Il aurait reçu des instructions de se taire. Du côté de la FAF, on refuse carrément d'en parler, comme si c'était tabou de critiquer les arbitres ! Les décisions dont les équipes algériennes continuent d'être victimes contrastent avec la présence, en somme inutile pour le football algérien, de responsables algériens au sein des instances internationales. Le président de la FAF est membre des comités exécutifs de la CAF et de la FIFA. D'autres dirigeants et anciens dirigeants de la FAF siègent au sein des commissions de la FIFA et de la CAF. C'est à se demander s'ils représentent le football algérien ou se contentent-ils de siéger au sein de ces commissions ! Sinon comment expliquer les nombreuses injustices ayant touché la sélection nationale et les clubs algériens.