A défaut de drogue dite classique telle que le cannabis, la cocaïne, l'héroïne, etc. qui revient assez cher pour les drogués, de plus en plus de jeunes se tournent vers les médicaments analgésiques censés soulager les différentes douleurs. Les nombreuses saisies opérées par les services de sécurité (gendarmerie nationale, police ou douanes) témoignent que de plus en plus de personnes s'accommodent à ces « nouvelles drogues». Rien que récemment trois personnes impliquées dans la vente de psychotropes ont été arrêtées à Chlef par les éléments de la police judicaire de la sûreté de wilaya de Chlef en possession de 228 comprimés de psychotropes destinés à la vente et d'une grosse somme d'argent provenant de ce commerce devenu lucratif. Présentés au procureur de la République près le tribunal de Chlef, ces prévenus ont été mis en examen. Ces médicaments appelés communément psychotropes qui ne sont vendus normalement que sous prescription médicale à l'image du Diazépam connu sous le nom de Valzépam sous forme de gélules ou injectable ou l'Oxycontin ont un effet désinhibant, sédatif, hypnotique ou anxiolytique. Celui ou celle qui les consomme est plongé dans un état d'euphorie semblable à celui qui «prend » le cannabis ou toute autre drogue. Mais cela n'est pas sans gravité sur la santé des personnes qui en usent et abusent et sans raison médicale selon les spécialistes de la DGSN qui ne cessent de sensibiliser les gens sur les dangers encourus par la consommation de drogue ou de psychotropes. De l'avis des médecins, «un risque élevé d'overdose peut intervenir à tout moment». Cependant s'il est connu que la détention, la production et la consommation de la drogue sont interdites par la loi, en revanche beaucoup de gens ne se rendent pas compte que la distribution ou la vente de psychotropes (à part ceux qui sont prescrits par un médecin) est une forme de trafic de stupéfiants et que c'est aussi illégal que de vendre de l'héroïne ou de la cocaïne et donc puni d'amendes sévères et d'emprisonnement.