La SG du parti des Travailleurs (PT), Louiza Hanoune, a, au cours d'une rencontre avec la presse nationale, hier, au siège du parti, à Alger, fait un compte-rendu sur les préparatifs du congrès, prévu du 21 au 25 novembre prochains et des préparatifs de ce rendez-vous qui tirent à leur fin. Elle indiquera que les sections de son parti, à travers 30 wilayas, «ont déjà fait connaître les délégués devant prendre part au congrès» et il ne reste que 18 wilayas qui termineront ces préparatifs avant le 9 novembre. Louiza Hanoune est optimiste sur la réussite du congrès où elle «s'attend à plus de 1.000 délégués», dit-elle. Ce congrès devra se dérouler, selon elle, sous le slogan «congrès de résistance». Evident, dès lors que la situation dans la région du Maghreb, est caractérisée, selon l'oratrice, par une «instabilité et une anarchie qui cernent notre pays» et qui représentent une menace permanente. Dans ce même sillage, l'oratrice a évoqué les récents évènements qui ont marqué les relations entre l'Algérie et le Maroc qui, se sont détériorées depuis quelques jours et appellera à l'apaisement entre les deux pays. Elle affirme « ce ne sont ni les voisins marocains ni les Algériens qui s'en sortiront vainqueurs de cette escalade dangereuse, mais cela profiterait aux forces étrangères impérialistes». Et ajoute «aucun de nous, n'accepte que son emblème national soit piétiné, mais nous disons qu'il ne faut pas répondre à la provocation», a-t-elle martelé. Sur un autre chapitre, la SG du PT a rendu compte de sa récente invitation par le SG du FLN, Amar Saidani au siège de ce dernier, le 3 novembre, précisant que son invitation, n'était pas pour une quelconque «alliance», mais c'était plutôt pour une «concertation» sur la situation politique et un «échange de vues» sur des questions qui intéressent la nation (notamment la question de la nécessité de faire de tamazight, une seconde langue nationale). L'oratrice précisera qu'elle «respecte les vues de chaque parti politique» et s'est dite en faveur de «la réhabilitation de la vie politique» autant qu'elle est pour la stricte application de la loi pour lutter contre le nomadisme politique, le blanchiment et l'argent sale. L'amendement de la constitution ne peut se faire, pour le moment, en raison de l'approche de l'élection présidentielle, prévue pour avril 2014. «Amender la constitution, maintenant, cela n'a pas de sens» a-t-elle affirmé. Pour elle, l'amendement de la constitution, devra intervenir après l'élection d'un président de la République. Une question qui intéresse, également, le parti de Louiza Hanoune, puisque, selon cette dernière, le PT se « prononcera dans le détail sur la présidentielle, lors du congrès ». Il s'agira, probablement, de la question relative à la présentation par le parti d'un candidat à la présidentielle. Evitant toutes polémiques se rapportant à la candidature de l'actuel président de la République, Abdelaziz Bouteflika, la conférencière affirmant que son parti est pour la «non limitation des mandats». Elle affirme «nous considérons que le président de la République est en convalescence et c'est au président, lui-même, de se prononcer «s'il veut se présenter ou non aux prochaines présidentielles». Quant à ce qu'elle appelle le front intérieur social et économique, elle se dit favorable au droit de préemption et à la reprise, par l'Etat de l'entreprise de pneumatiques «Michelin» cédée, il y a quelques mois à «Cevital». Elle évoquera, ensuite, la nécessite du renforcement du tissu industriel et économique, tout en affichant un contentement à la suite de découverte de nouveaux puits de pétrole par l'entreprise nationale Sonatrach. Des informations qui rassurent, dira-t-elle.