A l'invitation de Sovac, représentant du groupe Volkswagen, nous sommes partis dans la ville allemande de Düsseldorf découvrir le nouveau Skoda Yeti à travers des essais dynamiques qui rassurent sur la suite du parcours de ce petit monstre de SUV. Arrivé en 2009, le Skoda Yeti vient de bénéficier d'un restylage aux apparences assez explicites d'une mise à jour en harmonie avec la nouvelle charte stylistique de la marque tchèque (groupe VW). Fort d'une moisson de près de 300 000 ventes en quatre années d'existence, le Yeti est un SUV compact à valeur de succès pour Skoda. Et dans cette logique, qui s'est d'ailleurs renforcée sur les neuf premiers mois 2013 avec 24% de hausse par rapport à la même période 2012, que le constructeur tchèque vise à marquer davantage de l'empreinte de son modèle le terrain d'un segment de plus en plus porteur, notamment sur le marché phare qu'est l'Europe où le yeti détient 4,1% de parts. Deux en un Mais, pour escorter le Yeti restylé vers de nouveaux succès commerciaux, Skoda ne s'est pas contenté d'un profond remaniement d'extérieur et d'intérieur du véhicule. Plus encore, et mieux, le tout premier SUV compact du groupe Volkswagen hérite désormais, et c'est une première, de deux versions différentes : une version élégante et stylée pour la ville baptisée «City» et une version aventureuse pour le terrain appelée «Outdoor». La distinction entre les deux versions se fait au niveau de nombreux éléments à l'avant et à l'arrière : les pare-chocs, le dispositif anti-encastrement, les baguettes latérales et les seuils de porte qui sont soit couleur carrosserie, soit en matière synthétique noire sur la version Outdoor. Mieux équipé Cela étant, les deux versions se partagent une belle série d'éléments extérieurs qui mettent en évidence la chirurgie esthétique dont a bénéficié le Yeti. Les deux nouvelles proues à la ligne horizontale désormais plus accentuée plaisent avec leur grille typée, leurs phares de nouvelle conception et les phares bi-xénon avec feux diurnes LED intégrés, proposés pour la première fois en option. Les antibrouillards avant deviennent carrés pour suivre le nouveau langage stylistique de Skoda et sont placés plus bas sur le pare-chocs avant. A l'intérieur, le nouveau Yeti a été rafraîchi, accueillant, à l'occasion, un nouveau volant à trois branches décliné en sept variantes, de nouveaux tissus et motifs pour les revêtements de siège et de nouvelles garnitures sur le tableau de bord. Le nouveau Yeti accueille la caméra de recul (en option) et devient ainsi le premier modèle Skoda à disposer de cet équipement de sécurité qui renforce une belle liste en la matière à l'exemple des neuf airbags, l'ABS ou l'ESP. Pour le confort, le nouveau Yeti propose un vaste toit ouvrant panoramique inclinable / coulissant avec store d'occultation électrique, la climatisation bizone Climatronic, les sièges chauffants, le régulateur de vitesse ou encore le pare-brise athermique, pour ne citer que ces équipements. Le tout est servi dans un habitacle conserve la générosité reconnue au Yeti et qui en fait l'un des SUV compact les plus spacieux, avec une garde au toit appréciable de 1 027 mm pour les occupants des sièges arrière. Pour le coffre, comptez 405 litres de volume, 510 litres en position de sièges arrière avancés et jusqu'à 1 760 litres lorsque ces mêmes sièges sont enlevés. Réactif à toute épreuve Au volant du Yeti restylé, le confort de roulement est toujours garanti, avec une tenue de route rassurante et une insonorisation plutôt correcte. Pour notre essai de la version «City», nous avons eu droit à l'éprouvé 2.0 TDI de 140 ch à transmission intégrale, équipé de la boîte à vitesse manuelle à 6 rapports. Un choix conditionné par l'offre du marché algérien, puisque c'est cette motorisation qui équipera le Yeti restylé chez Sovac, annoncé pour le début de l'année 2014, c'est-à-dire en période de son lancement à l'international qui ne commence qu'en cette fin d'année 2013. Notre bloc a fait preuve de réactivité à toute épreuve, se montrant très souvent convaincant en différente condition de conduite. Comprendre que sur notre parcours fait surtout d'autoroute et chemins de montagne, notre version d'essai a su tenir le rythme sollicité. Nous avons également pu apprécier les qualités de version Outddoor du nouveau Yeti. Sur un parcours de 10 km aménagé pour la circonstance, le Yeti Tout Terrain s'est montré au rendez-vous défiant la série d'obstacles qui s'étaient dressés sur son chemin, faisant valoir sa transmission intégrale gérée électroniquement (avec un embrayage Haldex de la cinquième génération), sa garde au sol de 180 mm. Quel que soit le revêtement, la version Outdoor fait montre de démarrages en douceur et d'une bonne motricité en usant de l'antipatinage électronique par intervention des freins EDL («Electronic Differential Lock»).