Traitant une moyenne de 1.800 opérations par mois, l'actuelle antenne du Centre national du registre du commerce (CNRC) de la wilaya d'Oran, avec pas moins de 80.000 commerçants inscrits, s'avère de plus en plus à l'étroit et les nombreux postulants à l'activité commerciale sont souvent contraints de prendre un ticket pour revenir ultérieurement. Cette situation a imposé aux responsables du CNRC d'entrevoir de décentraliser l'activité au niveau de deux annexes, respectivement à Bir El Djir et Gdyel, afin de réduire la pression exercée sur l'actuelle antenne. M. Dif, le directeur de l'antenne d'Oran, tout en reconaissant un reard dans la mesure que l'antenne de Gdyel était prévue il y a une année, affirme que toute la procédure d'acquisition de la structure, un ancien bien domanial, a été achevée et l'entreprise réalisarice des travaux d'aménagement sera désignée incessamment, alors que les travaux ne doivent pas dépasser les 4 mois et que, par conséquent, cette annexe sera opérationnelle avant la fin du premier semestre 2014. Parallèlement aux travaux de réaménagement, le personnel a été recruté est suit actuellement une formation au sein de l'antenne mère. Selon lui, l'ouverture de cette antenne permettra une meilleure prise en charge des usagers et réduire considérablement les attentes. Concernant la seconde antenne de Bir El Djir, située dans la zone administrative, l'assiette de 2.000 m2, précise le même responsable, a été acquise et les études seront incessamment lancées. A ce sujet, notre interlocuteur précise que la direction générale du CNRC inscrit ces deux opérations parmi ses priorités. Parallèlement, un effort de modernisation de l'actuelle antenne a été réalisé en vue d'améliorer aussi bien les conditions d'accueil des citoyens que les conditions de travail du personnel. Aussi et afin de rester à l'écoute de ses nombreux usagers, le CNRC a opté pour la télémathique, une technologie permettant d'atteindre une meileure prestation de services. Cette approche s'est imposée du fait que le nombre de candidats à l'activité commerciale a augmenté en raison des dispositifs CNAC, ANSEJ et ANGEM, et cette ruée vers ce secteur d'activité survient, rappelons-le, après celui vécu depuis la fin des années 90 suite aux compressions d'effectifs ainsi que la dissolution d'entreprises publiques. A ce sujet, notre interlocuteur note que si à la fin de l'année 2010, une moyenne de 850 inscriptions a été enregistrée, à partir du mois de mars 2011, ce chiffre est passé presque au triple avec un pic de 2.400 nouveaux inscrits.