Comme il a été annoncé la semaine passée par le ministre de la pêche, Mr Sid Ahmed Ferroukhi, lors de sa visite de travail à Aïn-Temouchent, une équipe du Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l'aquaculture (CNRDPA) de Bou-ismaïl (Alger) est depuis jeudi à pied d'œuvre sur le site de la future zone d'activités aquacoles (ZAA) de Sbiât (Bouzedjar). Ces experts doivent se pencher sur la question de faisabilité d'un projet qui consiste à prolonger l'exploitation des eaux ayant servi au refroidissement des turbines de la centrale électrique de Terga aux fins d'entreprises aquacoles appelées à s'implanter sur cette ZAA. Les eaux industrielles sortent à une température de 30°C avec un débit certes suffisant (entre 30.000 et 90.000 m3/h) pour répondre quantitativement sauf qualitativement, notamment avec la présence de 3g de chlore. La même équipe d'experts s'est déjà rendue à la ferme aquacole de Cap Jinet (Boumerdès) elle aussi confrontée à un problème presque similaire, car limitrophe d'une centrale électrique.