C'est un ambitieux projet qui sera entrepris prochainement par la Direction de l'Urbanisme et de la Construction (DUC) d'Aïn-Temouchent. Il s'agit d'une opération d'aménagement de plusieurs quartiers de la ville. Certains souffraient depuis belle lurette de la dégradation avancée du réseau routier dont une partie n'a pas bénéficié de bitumage depuis plusieurs années. Une anarchie perceptible et une façade dégradée qui ne convient pas à un chef-lieu de wilaya. Ce qui suscite le désagrément de tous les citoyens, entre visiteurs, résidants, piétons et automobilistes. A cet effet, une enveloppe financière estimée à 60 milliards de centimes a été consacrée à l'opération. Cette action, qui consiste en l'accompagnement du développement socioéconomique, ciblera la réfection de la voirie. Ici, il est question des cités périurbaines et du centre-ville, à l'image des cités «Castors», «Goumid-Bouazza», «Haï Zitoune» et de leurs contours. Tous ces ensembles d'immeubles, qui ne sont identifiés que par le nombre de logements (48, 87, 411, 707, 902, 57), mais qui auront leur lot de ces opérations. Quant à la cité «Berouane-Said», les travaux entamés sont en phase finale, dit-on. Ces opérations auront bien sûr des retombées positives sur la ville. D'ailleurs, les espaces urbains sont la vitrine de la ville, le reflet de son dynamisme et de son identité. Ils pourront adapter l'espace public et augmenter la sécurité des déplacements par une meilleure répartition de l'espace entre voitures, piétons et cycles. Ce qui permet de faciliter la circulation surtout si l'on connaît qu'elle est engorgée au centre-ville. Enfin, n'a-t-on pas dit que l'aménagement du territoire est l'art ou la technique de disposer dans l'espace les hommes et leurs activités ?