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Qui est responsable que le pays est menacé de déstabilisation?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 17 - 02 - 2014

A Mila où il s'est rendu samedi en visite de travail et d'inspection, Abdelmalek Sellal a averti qu'il existe « des lignes rouges » qu'il est interdit à quiconque de dépasser. Des lignes rouges qui touchent à la cohésion et la stabilité de la nation ainsi qu'au respect dû aux institutions, dont l'Armée nationale populaire garante au premier chef de l'intégrité territoriale et de la sécurité du pays. Avant lui, Bensalah, le deuxième personnage de l'Etat, avait émis le même avertissement. Les deux ont fait écho à la mise en garde formulée par le chef de l'Etat dans son message de condoléances adressé à l'armée suite au crash de l'avion militaire ayant fait 77 victimes par laquelle il a averti que nul n'est en droit, quelles que soient ses responsabilités, de s'en prendre à l'ANP ni aux autres institutions constitutionnelles du pays.
Les citoyens ne pensent pas autrement et sont conscients que les polémiques qui ont cours dans le pays dans un contexte crucial sont de nature à porter atteinte à sa cohésion, à sa stabilité et partant à son unité. Mais si l'on est là, à qui incombe la responsabilité si ce n'est au pouvoir lui-même dont les clans s'entredéchirent dans une guerre pour celui-ci et ont de ce fait transgressé les « lignes rouges » qui sont bradies. Mais enfin ce n'est pas le peuple, ses citoyens lambda qui ont allumé les feux de la « fitna » qui menacent d'emporter la cohésion et la stabilité de l'Algérie. Ce sont ses responsables qui s'entredéchirent, s'attaquent et se dénoncent en foulant aux pieds les lignes rouges, leur offrant ainsi le spectacle d'être gouvernés par une camarilla d'individus prête à brûler le pays pour conserver le pouvoir et ce qui va avec comme « droit » de prédation.
En fait, la seule « ligne rouge » sur laquelle les clans du pouvoir se rejoignent pour en interdire le dépassement est celle du débat sur la « légitimité » qu'ils s'auto-attribuent de conserver ce pouvoir. Les Algériens l'ont compris, ont compris également que les mises en garde qui sont adressées relatives à la préservation de la cohésion et de l'unité du pays leur sont d'abord et avant tout destinées, leur donnant à comprendre que ce qui se passe au sommet de l'Etat entre détenteurs du pouvoir ne les concerne pas et qu'être « patriote » concerné par ce qui peut advenir au pays est d'applaudir le clan qui gagnera la guerre ouverte en ces hauteurs.
Il n'y a rien de plus redoutable pour le pouvoir que la manifestation d'une affirmation citoyenne de la souveraineté populaire qui s'exprimerait non pas par la remise en cause d'un de ses clans, mais de la « légitimité » de tous dont ils se prévalent pour rester aux commandes du pays. Quoi de plus pernicieux que de laisser entendre que cette affirmation conduirait à déstabiliser le pays. L'Algérie est en danger, c'est une certitude. Mais ce n'est certainement pas à cause de l'irresponsabilité de son peuple. Elle est dans cette situation à cause de celle de ses gouvernants déterminés à rester au pouvoir au prix de tous les dérapages. Cela, Sellal, Bouteflika, les galonnés et tous les acteurs de la guerre au sommet le savent mais bottent en touche.


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