Bien que le secteur de l'habitat dans la wilaya de Bouira connaisse une amélioration contrairement aux années précédentes, néanmoins le problème se pose au niveau de certaines entreprises de constructions qui occasionnent des retards dans la réalisation des projets dont elles ont la charge. Cette situation n'arrange pas les prévisions des autorités publiques à leur tête le wali M Maâskri. Ce dernier, pour qu'il arrive à faire un état des lieux, afin de constater où se situe la faille qui empêche l'avancement des réalisations des projets inscrits, a convié les chefs d'entreprise et les bureaux d'études. Ce rendez-vous qui a eu lieu ces jours ci dans la salle des conférences de la maison de la culture «Ali Zaamoum», a réuni les principaux sociétaires du secteur de l'habitat, qui ont été priés par la wali de s'engager d'avantage dans le progrès et l'amélioration du tissu urbain de la wilaya de Bouira. Afin de stimuler leur motivation, le premier responsable de la wilaya a assuré que l'Etat les accompagnera pour leur faciliter toutes les démarches nécessaires à la concrétisation des projets pour faire avancer le rythme des projets. Parmi les incohérences retenues par le wali, se trouve l'exercice de l'année 2013, où il a été remarqué la dépense d'une enveloppe financière de 14 milliards de dinars, sur un montant global de 34 milliards de dinars de budgets alloué. Ce constat fait dire au wali que quelque part « Des projets connaissent un ralenti, alors que la wilaya de Bouira bénéficie d'un avantage non négligeable sur les autres wilayas du pays. L'avantage est celui de travailler exclusivement avec ses propres entreprises locales ». Sur ce fait, il s'adressera au président de l'union générale des entrepreneurs (UGEA) qui représente l'ensemble des entrepreneurs de la wilaya de Bouira présents, pour redoubler d'efforts. Car certains retards ont été remarqués lors de visites de travail régulières. Comme pour les projets de réalisation des logements publics locatifs (LPL), qui comportent un programme de près de 8.000 logements, 1 420 sont en attente, 680 n'ont pas été lancés pour un problème foncier et des oppositions survenues, en plus de 800 logements qui sont à l'arrêt. D'où l'urgence à «assainir les entreprises défaillantes pour repartir d'un bon pied», selon le wali. Les représentants d'entreprises du bâtiment sont intervenus à leur tour pour déplorer les «tracasseries administratives et bureaucratiques» qu'ils endurent. Pour cela, ils ont sollicité le wali à leur faciliter la tâche.