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Faut-il dissoudre ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 19 - 05 - 2014

Le chef de l'Etat doit-il à l'entame de son quatrième mandat procéder à la dissolution de l'APN comme le lui demande la présidente du parti des travailleurs approuvée en cela par d'autres chefs de formations politiques pour qui cette institution n'est ni crédible ni représentative car issue d'une élection frauduleuse et de surcroît «polluée» par des hommes d'affaires aux fortunes d'origine douteuse. La question provoque des réactions contrastées au sein de la classe politique. Pour les partis dont les élus appartiennent à la majorité de la chambre basse, une telle demande est «saugrenue» car en déphasage avec les priorités politiques inscrites dans l'agenda présidentiel. Contacté sur le sujet par un confrère, le porte-parole du FLN a estimé qu'aucun problème ne justifie la dissolution de l'APN et qu'il serait même «incohérent» de le faire. Parmi ceux de l'opposition il en est qui, tout en formulant les critiques les plus virulentes contre la chambre basse du Parlement, estiment néanmoins que sa dissolution n'est pas leur préoccupation présente et s'avouent perplexes que des formations la revendiquent en sachant que les conditions n'existent pas pour que des élections législatives anticipées se déroulent dans la transparence et la régularité qui permettraient l'émergence d'une représentation nationale crédible. D'aucuns vont jusqu'à s'interroger sur le pourquoi de l'insistance de certains partis à demander la dissolution. Ne serait-elle pas, selon certains d'entre eux, l'aveu qu'ils auraient eu une promesse dans ce sens de la part du pouvoir (l'élection présidentielle) qu'ils lui demandent maintenant d'honorer ?
Il se trouve que les plus insistants sur la demande de dissolution sont justement des partis qui sont représentés dans cette APN et dont les chefs ont été candidats à l'élection présidentielle. Ils sont ceux aussi qui ont été les plus virulents dans la contestation des résultats des élections législatives dont a émané la présente représentation nationale. De là à les soupçonner de vouloir des élections législatives anticipées, par lesquelles le pouvoir réviserait à la hausse les quotas d'élus dont ils ont bénéficié, il n'y a qu'un pas que leurs détracteurs franchissent sans trop se faire de scrupule. De fait, il y a ambiguïté, au moins dans la position des demandeurs de la dissolution et de l'organisation d'élection législatives anticipées. Ils ont totalement raison de «charger» l'APN, de lui dénier la légitimité de se voir confier la discussion et le pouvoir de se prononcer sur les lois «importantes ou décisives» et notamment la révision de la Constitution.
Mais ils pèchent pour le moins par naïveté s'ils pensent que la nouvelle assemblée qui sortirait d'une élection anticipée ne sera pas entachée des mêmes tares que celle qu'ils dénoncent. Pour les opposants que leur demande n'emballe pas celle-ci n'est pas défendable car avec l'actuel régime «l'Algérie continuera à subir les fraudes et les rituels électoraux hérités de l'époque coloniale». De cette certitude ils concluent que plutôt que de favoriser des «rééquilibrages éphémères», il y a lieu de se mobiliser sur l'essentiel, à savoir revendiquer un changement fondamental du pouvoir en place dans le pays à même de le faire entrer dans la démocratie et l'Etat de droit, garantie pour que les élections en Algérie soient à l'avenir libres, transparentes et régulières et, par voie de conséquence, source d'émanation d'institutions fortes autant que crédibles.


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