Les footballeurs contestataires ayant observé un arrêt durant les matches de la dernière journée du championnat de Ligue 1 ont été lourdement sanctionnés par la Ligue de football professionnel. Des amendes variant entre 200.000 (20 millions centimes) et 250.000 DA (25 millions centimes) ont été infligées aux joueurs ayant observé cet arrêt de jeu. Les joueurs dont les matches étaient retransmis par la télévision nationale en direct (USM Alger-ES Sétif et MC Alger-MC El Eulma) ont écopé de 250 000 DA d'amende, alors que ceux des autres matches (USM El Harrach-MO Bejaïa et JS Saoura- CA Bordj Bou Arréridj) ont écopé de 200 000 DA. Pour rappel, le plafonnement des salaires est de 1,2 million DA (120 millions centimes) pour les internationaux et 800.000 DA (80 millions centimes) pour les autres catégories. Ces sanctions devraient faire réagir les joueurs dans la mesure où ceux des autres clubs devraient se solidariser avec les joueurs sanctionnés. Le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, a indiqué pour sa part qu'il y a une «poignée de joueurs» qui protestent contre le plafonnement des salaires. Il a estimé que plus de 90% des joueurs ne sont pas concernés par cette mesure, faisant observer que «la plupart des contestataires n'ont pas perçu leurs salaires depuis plusieurs mois». Toutefois, il faut relever que le plafonnement des salaires, qui n'est pas prévu dans la législation du travail, ne devrait en aucun cas impliquer ou concerner la LFP ou la FAF. Il s'agit d'une relation de travail entre les clubs, des sociétés sportives par actions et les joueurs. Affaire à suivre