Dans son rapport de 2013, l'Agence internationale d'Energie (AIE), a définit le gaz de schiste comme étant « le gaz naturel contenu dans des roches argileuses appelées communément, schistes». Ces roches, riches en matières organiques, se caractérisent par une faible perméabilité. C'est-à-dire une faible capacité du gaz à circuler. Dans les profondeurs, sous l'effet des pressions et des températures élevées, la matière organique se transforme en pétrole et gaz. Une partie du pétrole et du gaz arrive à se faufiler du schiste et remonte vers d'autres roches pour former des réservoirs conventionnels de pétrole et de gaz (naturel). La grande partie, du gaz et du pétrole restent piégée dans le schiste à l'intérieur des petites poches (comme celles se trouvant dans la pate fromagère). Formant ainsi des réservoirs de gaz de schiste ou d'huile de schiste. Pour son exploitation, il est donc nécessaire de procéder par la fracturation 'hydraulique» de la roche.