« Il n'y aura pas de délestage cet été, sauf bien sûr impondérable majeur», a rassuré, hier, le DG de la société de distribution de l'électricité et du gaz de l'Est (SDE), Tahar Djouinbi, lors d'une conférence de presse organisée à l'hôtel Cirta et portant sur le bilan 2013 de ladite société. Et d'expliquer que la société a investi l'équivalent de trois années en une seule et ce, pour parer au déficit qui a été enregistré en 2012 et des pannes multiples et dont la durée de certaines a privé plusieurs quartiers de la ville pendant plusieurs jours. Ainsi, ce sont pas moins de 1.760 postes qui ont été construits en 2013 pour renforcer le réseau de distribution d'électricité, contre une moyenne de 300 à 400 les années précédentes. Il s'agit là, dira-t-il, d'un énorme effort qui explique dans une grande mesure le déficit de 10 milliards de dinars que la SDE a enregistré lors du même exercice. Et de faire observer que ce « trou » dans la trésorerie est dû aux activités gaz et électricité, dont les dépenses pour cette dernière énergie représentent la plus grosse part. Et le conférencier d'indiquer que pour l'amélioration de la qualité de service (création de postes de distribution d'électricité et de centres pour gaz), les investissements se sont montés à 30 milliards de dinars en 2013 avec la part du lion revenant à l'énergie électrique. Continuant la présentation de son bilan, le responsable notera que la société a enregistré sur le territoire des 16 wilayas qu'elle couvre, plus de 128.000 nouveaux clients au réseau électrique et 114.000 de gaz de ville. Après cet exposé, le conférencier a avoué une grande insuffisance des moyens de réalisation que la société est en train de combler en encourageant la création de petites entreprises pour soulager les quelques grandes entreprises de réalisation des petits travaux, et lui permettant de se consacrer au plus important et au plus urgent. Questionné sur le phénomène de coupure d'électricité aux communes, il révèlera l'enregistrement des plus grosses dettes auprès des administrations et donnera l'exemple de l'APC de Constantine qui a une dette cumulée de 7 milliards 700 millions de centimes, qui a été réglée juste la semaine dernière et à hauteur de 90%. Les administrations, selon le même intervenant, cumulent le plus de dettes en volume, mais finissent par payer tôt ou tard. Et cela contrairement aux particuliers dont la dette est en général plus modeste, mais lorsqu'ils ont des problèmes pour la régler, c'est plus compliqué et il ne s'agit pas de simple retard, car dans ces cas et souvent il faut recourir à la justice.