En prévision de la prochaine rentrée scolaire, des licenciés en psychologie et sciences de l'Education, spécialité : programme scolaire et évaluation pédagogique, interdits de passer le concours de recrutement, organisé, chaque année, par la direction de l'Education, interpellent la ministre de l'Education sur leur situation. Dans une lettre adressée à la première responsable du secteur de l'Education et accompagnée d'une pétition signée par les concernés par ce problème, ces derniers veulent des explications sur les raisons de leur exclusion des concours de recrutement de l'Education. Selon la représentante de ces universitaires: «nous sommes toute une promotion qui est confrontée à ce problème. Nous avons obtenu nos licences en 2010 et nous avons été recrutés par la direction de l'Education d'Oran, en tant que vacataires. Mais quand nous avons voulu passer le concours de recrutement pour être promus au grade de professeur de l'Enseignement primaire, nos dossiers ont été rejetés, sur instruction de la direction de l'Education ». Pour les signataires de la lettre, la seule explication qui a été donnée par la direction, sur les raisons de cette exclusion, est le blocage constaté à la Fonction publique. De son côté, la Fonction publique a justifié ce blocage, selon ce qui est rapporté dans cette lettre, par le décret ministériel de 2009 qui fixe les conditions de recrutement, dans le secteur de l'Education. Ayant déjà été confrontés à ce problème, depuis 2010, sans qu'il soit résolu, ces licenciés en psychologie et sciences de l'Education ont décidé de réagir, à travers cette lettre, afin que leurs dossiers soient acceptés pour le prochain concours de recrutement. Ils se disent avoir été lésés, alors qu'ils ont fait quatre ans d'étude à la faculté de Sociologie à l'Université d'Oran. Enfin, les signataires de la lettre s'interrogent sur leur sort du fait que leurs diplômes et leur spécialité ne soient pas reconnus.