«On peut mentir une fois à tout le monde, on peut mentir tout le temps à une personne, mais on ne peut pas mentir tout le temps à tout le monde.» A. Lincoln. Dans un monde qui se prétend libre et démocratique, si on essaye désespérément et avec la manière la plus malhabile qui soit, de vous empêcher d'exercer pleinement vos droits les plus précieux, à savoir la liberté d'expression, la liberté de diffuser la vérité et enfin la possibilité de réclamer justice ; la démocratie à laquelle vous avez affaire est vraiment malade et court à sa perte. Au cours de ses débats assez instructifs sur la «Fabrique du consentement», sur la manipulation de l'opinion publique et surtout sur l'inféodation des pouvoirs en place et des mass-médias aux intérêts juifs , l'intellectuel Noam Chomsky avait déclaré un jour : «C'est rendre un mauvais service aux victimes de l'holocauste que d'adopter la doctrine de leurs bourreaux.» En effet, depuis la création de l'Etat d'Israël, toutes les politiques pro-sionistes infatuées et suicidaires ainsi que leurs sympathies périphériques n'ont fait que reproduire dans le moindre détail certaines pratiques ignominieuses que l'on pensait réservées exclusivement aux méchants totalitarismes que l'humanité tente inlassablement de bannir de nos cultures. Nous disposons d'une littérature assez profuse qui abonde d'exemples de ces incroyables forfaitures. En 1920, l'Industriel Henry Ford permit à de nombreux articles de figurer dans un Journal qui lui appartenait The Dearborn Indépendant, articles qu'il avait publiés sous forme d'un recueil intitulé «Le Juif International -Le plus grand problème du monde»-(The World's Foremost Problem) Il dira à propos des Juifs : «S'ils sont aussi avisés qu'ils prétendent l'être, ils feront leur possible pour américaniser les Juifs au lieu de s'efforcer de judaïser l'Amérique.» Il portera à leur encontre les mêmes griefs que l'on retrouve depuis la nuit des temps (Argent, Pouvoir, Conspiration ) Dans son Livre Le Mythe d'Auschwitz, étude critique, publié en 1976, le magistrat allemand Wilhelm Stäglich dénonce cette terrible volonté d'asservissement des consciences qui sera condamnée plus tard par de nombreux écrivains objectifs, intègres, impartiaux et qu'on ne pouvait accuser d'antisémites ou liés à l'extrême droite, il déclare que : «Toutes les informations comportant une implication politique sont aujourd'hui orientées. L'indépendance si souvent évoquée des médias est un leurre. En fait, il ne saurait être question d'«impartialité» dans la confrontation des idées, même s'il semble que des opinions contraires puissent, occasionnellement, s'exprimer. L'objectif des milieux qui, par leur formidable puissance financière, contrôlent pour une large part le domaine de l'information consiste pour l'essentiel à manipuler les hommes et les peuples pour satisfaire leur appétit de domination. En 1976, Dans son Livre, The Hoax of the Twentieth Century (L'Imposture du vingtième siècle), l'ouvrage négationniste le plus diffusé dans le monde anglophone ; Arthur Butz, professeur associé d'informatique à la Northwestern University (Illinois) affirmera que «L' Holocauste ou la Shoah sont devenus une religion, un commerce, une industrie.» En 1979 un universitaire et professeur de lettres, Robert Faurisson fera publier en France dans le journal le Monde un article qui lui a valu pas mal de déboires. Il avait qualifié le génocide de mensonge «permettant une gigantesque escroquerie politico-financière dont l'état d'Israël est le seul bénéficiaire.» Il fût trainé en Justice par neuf associations juives, en 1989 il fut victime d'un passage à tabac qui lui valut une fracture de la mâchoire. L'agression a été reconnue par un mystérieux groupe, les «Fils de la mémoire juive.» En 1993, l'essayiste suisse Jürgen Graf publie «L'Holocauste au scanner», bien évidemment en remettant en cause certaines vérités établies et quasi sacrées, l'écrivain évoque les enjeux financiers, politiques et socio psychologiques et démonte les mécanismes qui contribuent à empêcher toute autre tentative qui vise à instituer un autre débat. Il déclare : «La fin de la légende de l'Holocauste constituerait pour nos historiens, journalistes et Intellectuels, une débâcle sans précédent et qu'en se battant pour les chambres à gaz, les gens de médias, et les historiens officiels se battent pour leur propre cause.» CES VOIX DISCORDANTES ET SCANDALEUSES QUI VIENNENT DE L'INTERIEUR En 2000, le politologue et historien américain Norman G. Finkelstein publie «L'Industrie de l'Holocauste» un autre réquisitoire contre cette terrible volonté d'asservissement des consciences. On ne peut pas taxer cet homme d'antisémitisme car il est lui-même Juif et dont les parents étaient des survivants du ghetto de Varsovie. Norman G. Finkelstein a voulu abonder dans le sens de certaines analyses abordées dans le livre de son confrère, l'historien américain Peter Novick,The Holocaust in American Life, ils s'attellent tous deux, selon des nuances différentes, à dénoncer que la «mémoire de l'holocauste» s'avèrerait une construction idéologique d'intérêts particularistes convoités par certains Juifs aux U.S.A et qui s'étaient constitués en «état victime» pour se transformer ensuite en un groupe ethnique le plus florissant des Etats-Unis ; un groupe qui engrange des bénéfices considérables de ce statut injustifié de victime, avec à la clé, une incroyable immunité face à la critique la plus justifiée. En 2007, deux professeurs émérites aux USA, l'un en sciences politiques et l'autre en relations internationales, publièrent un Livre détonnant «Le Lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine». Les deux célèbres auteurs John J. Mearfsheimer et Stephen M.Walt ne font que confirmer d'avantage l'ensemble des allégations relatées dans le monde depuis tant d'années. Ils expliquent dans leur ouvrage fort documenté que le soutien indéfectible des Etats-Unis à Israël ne peut s'expliquer ni par des intérêts stratégiques commune ni par des impératifs moraux mais qu'il est dû à l'influence d'un Lobby qui travaille activement à l'orientation de la politique étrangère américaine dans un sens pro-israélien, qui exerce des pressions efficaces sur le congrès, les présidents et leur administration et qui jouit d'une influence considérable sur les universités et les médias. Tout le monde est aujourd'hui excédé et outré par cette gigantesque et pernicieuse influence de ces «Lobbys» qui font dangereusement perdre aux pouvoirs politiques, aux gouvernements leur indépendance, leur autonomie, leur liberté, leur intégrité. Nul ne peut aussi contester aujourd'hui, car devenu trop flagrant et dangereux pour tout le monde, l'immense pouvoir que détient le Lobby israélien ou Juif qui constitue aux Etats-Unis une véritable pieuvre dont les activités submergent tous les secteurs de la société américaine. Plus de cinquante organisations juives quadrillent la politique et la vie intellectuelle américaine et surveillent toute forme de dissidence aux intérêts Israéliens et Juifs : 1- La plus puissante de ces Maffias légalisées demeure de très loin la légendaire AIPAC ( American Israel Public Affairs Committee) dont le rôle est d'agir à des niveaux supérieurs tels le contrôle du Congres, des partis politiques (Républicain et démocratique ) et d'avoir la main basse sur Hollywood et les Médias. Le Lobby apporte un soutien financier très conséquent aux politiciens qui promettent de se prostituer pour l'Etat Hébreu et orchestre admirablement des campagnes de presse «pro» ou «anti» selon les tendances qui servent ou desservent le bien-être de la progéniture d'Abraham. L'AIPAC tout comme son minable alter égo le CRIF en France sont devenus la Kaâba autour de laquelle doivent obligatoirement et solennellement tournoyer l'ensemble des personnalités politiques qui brigueraient de hautes charges au niveau de l'Etat. 2-La deuxième organisation non moins influente demeure L'A.D.L (Anti-Defamation League) fondée en 1913 et dont le rôle consiste à broyer par le biais de procès impitoyables toutes réflexions ou actions qui pourraient non pas nuire de quelque manière que ce soit aux intérêts israéliens et juifs car ils n'ont jamais été menacés et surtout pas par les arabes, mais de bâillonner littéralement les rares vérités qui émanent de cercles d'intellectuels imprudents et peu dociles. Ceux-ci risquent, à titre de représailles, de voir leur carrière facilement compromise avec d'énormes difficultés dans la publication de leurs écrits, dans la location de salles pour leurs conférences et meetings , pire encore, ces donquichottes auront à affronter des actions judiciaires qui ruineraient leur carrière et leur vie. Cette organisation ne s'est même pas gênée de pratiquer sur le sol américain un espionnage généralisé digne du KGB et de fournir à Israël des renseignements glanées laborieusement ca et là, ou de s'en servir sur le sol américain afin de renforcer davantage leur pouvoir. 3-La troisième organisation aussi influente que ses consœurs est la Présidents Conférence qui regroupe plus d'une cinquantaine d'organisations Juives disséminées à travers cette Amérique décharnée et qui structurent et orientent à un niveau plus décentralisé et régional une politique dictée par l'AIPAC et de manière globale au service des Juifs et d'Israël. En définitive ce Lobby est carrément devenu un Etat dans l'Etat. En parlant du CRIF (Conseil Représentatif des Instituions Juives de France) une organisation qui s'attèle à imiter son alter égo américain L'AIPAC, l'historienne juive française Esthere Benbassa s'insurge et déclare : «Qu'est-ce que le Crif sinon un groupuscule endogamique qui se donne des airs de petit Etat indépendant, agissant à sa guise, faisant plier les uns et les autres, tant par le biais de l'autocensure, sensible chez bien des journalistes, craignant à juste titre d'être soupçonné d'antisémitisme dès qu'ils oseront critiquer la politique israélienne, que par l'instrumentalisation de la culpabilité de la Shoah intériorisée par la classe politique»(01) L'UPJV (l'Union des patrons et des professionnels juifs de France), avec un mimétisme époustouflant fait preuve du même zèle que tous les autres maillons du Lobby Juif où qu'il ait pu germer et prospérer ; Lors du fameux dîner annuel que toutes ces sectes sataniques organisent pour séduire et ensorceler les politiques, cette Union avait décerné au Président Sarkozy lors de son mandat le prix de l'homme politique de l'année. Le Président de ce conglomérat Claude Barouch réaffirmera le même crédo avec lequel on nous soûle depuis des dizaines d'années : «Le véritable Lobby que nous voulons affirmer doit relever un premier défi. Celui qui consiste à assurer l'organisation de la faisabilité des chantiers sur lesquels elle travaille et qui sera la véritable et première démonstration à l'égard de tous, dans la communauté et dans la nation, que notre détermination est sans faille.» En novembre 1978, Nahum Goldmann, président du Congrès juif mondial, alla jusqu'à demander au président Carter de briser le «lobby juif» qu'il assimila à «une force de destruction», à «un obstacle à la paix au Proche- Orient»(02) Tel un effet boomerang, cette influence incontrôlable est en train de discréditer et diaboliser complètement l'ensemble de la communauté juive en créant des sentiments très forts et généralisés de judéo phobie et par un effet boule de neige, elle a complètement discrédité la politique étrangère américaine. Pour parer à cette calamité, d'autres courants plus modéré et moins belliqueux tel le J.Street Political Action Committée fondé en 2008, tente de s'imposer aux Etats-Unis en interlocuteur et médiateur. Cette organisation prétend œuvrer pour aboutir à un terme au conflit israélo-palestinien, elle s'exercera à promouvoir une politique américaine au Moyen-Orient moins désastreuse que celle dont a été l'instigateur le Lobby pro-israélien (AIPAC /ADL/P.C ) Dans on Livre «Le Jewish Power», le journaliste américain J. J. Goldberg, spécialiste de la vie culturelle juive, évoque lui aussi «Le pouvoir juif» dans le système étasunien et décrit avec grande clarté et objectivité les réseaux d'influence politique des Juifs. Il exhorte finalement le Juifs à s'informer de «ce qui se passe en leurs noms»(03) . Dans une interview accordé au journal «Israël magazine», Julien Dray, député P.S et porte parole de Ségolène Royale, lui aussi Juif ne pourra pas s'empêcher de dénoncer le lobby juif - «Il faut sortir de la logique de lobby, et se comporter de manière républicaine. Parce que si on va vers un affrontement lobby contre lobby, le lobby juif perdra» Un autre écrivain excédé par cette France qui ne ressemble plus à rien, publie un Livre «Le CRIF, un lobby au cœur de la république. Dans son ouvrage, l'auteure Anne Kling décrit avec virulence l'incroyable activisme et l'influence disproportionné de ce lobby sur la vie politique française. En 2008, un autre livre publié par - Hervé Ryssen «La Mafia Juive» vient encore une fois jeter l'opprobre sur une ethnie qui a fait tant d'efforts pour rester irréversiblement inattaquable et discrète comme si les gènes criminels avaient épargné leur communauté. Partout, dans les médias, à Hollywood, la judéité des criminels et des trafiquants n'apparaît presque jamais ; et pourtant la mafia juive est sans aucun doute la mafia la plus puissante du monde. La plus dangereuse aussi. Dans son livre«Palestine : Peace Not apartheid» publié en 2006, l'ancien Président américain Jimmy Carter avait courageusement dénoncé l'Apartheid instauré par Israël en Palestine, il estime que «les citoyens de Palestine sont traités plus comme des animaux que des êtres humains». Bien que son livre fut passé inaperçu car les médias et bien entendu les prestigieux et honorables journaux américains ( N.Y.Times et Washington Post) n'ont en fait aucune publicité et craignant les foudres vengeresses du Lobby Juif, notre Don quichotte tardif se rétracte et présente publiquement un pitoyable mea-culpa, beaucoup pensent que son volteface est davantage motivé par les aspirations politiques de son fils qui briguait à l'époque le poste de sénateur qu'il n'aurai jamais pu obtenir sans la bénédiction de ces grands méchants Lobbys juifs qui construisent et décousent les carrières de ces politiciens U.S. En 2010, dans une interview accordée au Sunday Times, le célébrissime et iconoclaste réalisateur américain Oliver Stone déclarera que le Lobby juif contrôlait les médias ainsi que la politique américaine depuis des années. Bien entendu immédiatement après, craignant lui aussi certainement pour sa carrière, notre héros présentera ses excuses à fortiori que le domaine dans lequel il exerce appartient à nos amis les Juifs. Le patron du Centre Simon Wiesenthal basé à Los Angeles dira à l'encontre du réalisateur : «espérons que la rhétorique irresponsable et scandaleuse d'Oliver Stone sera condamnée par ses pairs du divertissement.» Cette Politique systématique de représailles dans les systèmes les plus démocratiques au monde ne s'est jamais donné la peine d'agir avec moins de bassesse et d'arbitraire. «La liberté d'expression n'a de sens que si elle s'applique aux opinions qui vous répugnent Si la liberté d'expression se limite aux idées qui vous conviennent, ce n'est pas la liberté d'expression.»(04) Qu'il s'agisse du magistrat allemand Wilhelm Stäglich qui avait publié en 1976 son Livre Le Mythe d'Auschwitz, étude critique, ou aussi lorsque l'Universitaire français Robert Faurisson publie en 1979 un article dans le journal le Monde, ou lorsque Roger Garaudy se mettra lui aussi à tirer le diable par la queue avec ses nombreuses publications, que ce soit également le légendaire Abbé Pierre si vénéré pendant longtemps pour son courage et immédiatement lynché pour des sympathies qu'il n'aurait jamais du manifester. Que ce soit nos deux célèbres auteurs John J.Mearfsheimer et Stephen M.Walt pour leur livre «Le Lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine» ; Tout le Monde finira par payer son culot et sa témérité à l'égard de cette hydre gargantuesque juive qui cherche à dévorer tous les insolents. Aussi fortement installés dans leur fonctions et au sein de leurs corporations, cela n'à point empêché la majorité de ces auteurs, ces politiciens, ces artistes ou intellectuels américains ou européens qui ont eu le courage d'écrire autre chose que ce que souhaitent ces terribles inquisiteurs de ces grandes démocraties, de subir des campagnes féroces de représailles, d'ostracisme et de disgrâce. Il me semble que ces innombrables épisodes érigés en système où l'on voit une machine punitive écraser impitoyablement l'ensemble des voix discordantes contredisent l'analyse de l'intellectuel Chomsky qui pensait qu'il n'y avait ni complot ou conspiration dirigée par un groupe facilement identifiable qui essaye d'influencer, d'intimider ou de menacer les médias de masses mais qu'il s'agissait plutôt de leur part d'une servitude et d'une inféodation volontaire et que l'opinion était plutôt préfabriquée, moulée par l'idéologie dominante, à travers les connotations des discours politiques et médiatiques, les présupposés enfouis sous les slogans publicitaires et les directives de l'Etat. «Pour expliquer le fonctionnement des médias de masse, nous ne recourons à aucun moment à l'hypothèse d'une conspiration.»(05) Selon ces auteurs, ( Noam Chomsky, Edward.S.Herman) «les médias américains ne fonctionnent pas comme le système de propagande d'un pays totalitaire. Ils autorisent, et même encouragent, le débat contradictoire, le désaccord et la critique à condition que tout cela reste à l'intérieur d'un système de présuppositions et de principes qui constituent un consensus élitaire.» Et puisque Chomsky estimait qu'il y avait peu de différence entre les démocraties et les régimes totalitaires lorsqu'il s'agit du formatage des esprits, de la fabrique de l'opinion publique en disant que «La Propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures.» Nous sommes hélas contraints de déduire que précisément si la force de cette propagande que l'on ne peut juger avec la même indignité que les répressions totalitaires ait pu quand même rester aussi invulnérable et efficiente ce n'est pas hélas grâce à la rhétorique dont elle s'en sert pour apprivoiser les masses, aussi intelligente et subliminale que fusse cette rhétorique, mais bel et bien parce que les groupes qui ont recours à ces arguments civilisés en apparence ont toujours démontré qu'ils étaient férocement disposés à activer d'autres méthodes barbares clandestines lorsque la force de leur système de communication demeure inopérant sur certains esprits ou certains Etats. «Le propagandiste ne peut révéler les intentions réelles de l'autorité pour laquelle il agit. [ ] Cela reviendrait à livrer ses projets au débat public, aux aléas de l'opinion publique, et leur ôterait de fait toute chance de succès. [ ] La propagande doit au contraire couvrir ces projets comme un voile, masquant l'intention véritable.» (06) Force est de reconnaitre que les artifices démoniaques qu'ils mettent en œuvre génèrent des dommages aussi répugnants que les méthodes directes, franches et maladroites de ces régimes totalitaires si longtemps décriées. L'exemple le plus édifiant nous a été donné de constater lors de la guerre du Golf, avec ses mensonges, la monopolisation de l'information, la manipulation de l'opinion mondiale, la fabrique de l'assentiment international avec ses mobilisations militaires et financières, la violation des résolutions de l'O.N.U , la mise en quarantaine de chaque partie qui refusait la vassalité à l'impérialisme américain. George Orwell disait «Et si tous les autres acceptaient le mensonge imposé par le Parti si tous les rapports racontaient la même chose le mensonge passait dans l'histoire et devenait vérité.» La célèbre journaliste Helen Thomas correspondante accréditée à la Maison Blanche de 1960 à 2010, sous l'effet d'un ras-le-bol exprimé partout ailleurs, commettra en fin de carrière l'une des bourdes les plus impardonnables en soutenant que la solution au problème israélo-palestinien passerait par le départ des Juifs de la «Palestine» et leur retour en Pologne, en Allemagne, aux Etats-Unis et «partout ailleurs». Durant ses nombreuses années de service (pour UPI et Hearst) à Washington, notre fière amazone eut quand même l'insigne honneur de travailler avec onze chefs d'Etats américains. Helen Thomas fût la seule journaliste à avoir un siège à son nom, au premier rang de la salle de presse. Ses quarante années passées au service d'une presse qu'elle pensait acquise au devoir de vérité et de justice ne la sauveront pas d'un lynchage immédiat de la part des juifs et de leurs larbins américains. Notre belle et intrépide libanaise mourra en disgrâce à l'âge de 92 ans en 2013. Le même sort sera cruellement réservée à l'autre belle libanaise et non moins célèbre journaliste Octavia Nasr qui a exercé pendant 20 ans, comme reporter chez CNN, rédacteur-en-chef du département Proche orient. Son incontestable professionnalisme faisait d'elle l'une des meilleures du monde pour les évènements de ce conflit. Sauf qu'un jour elle eut la maladresse non pas d'exprimer sa sympathie pro-islamiste mais tout simplement de balancer imprudemment sur Twitter un avis ou plutôt un sentiment totalement humain dans un monde aux aguets et aux abois qui vous refuse même ce droit si discret, intime et complètement inoffensif. Suite au décès de l'Ayatollah Mohamed Hussein Fadlallah guide spirituel du chiisme libanais, la journaliste dira simplement « je suis triste d'avoir appris la mort de l'ayatollah, que je respectais beaucoup». La riposte impitoyable ne se fera pas attendre. Son départ de CNN intervient un mois après celui d'Helen Thomas. Nos deux belles libanaises devaient savoir qu'on ne badine pas avec les juifs et leurs chiens de garde. Cette hydre tentaculaire dont font partie de prestigieux intellectuels et qui essaye par n'importe quel moyen de formater les esprits avec une maladresse déconcertante finit toujours par discréditer cette intelligentzia au rabais et les politiques qui pensent niaisement faire aboutir l'idéologie pro-sioniste ainsi qu'un projet global trop confus pour être viable. Et pour preuve, l'actualité ne cessera jamais d'exhiber devant nos yeux ébahis les décevantes mesquineries de ces clercs de service. Le comédien Dieudonné subira, suite à son audace artistique politiquement incorrecte, déploiements massifs de forces de police autour des salles de spectacles, harcèlement fiscal et judiciaire, fermeture programmée de sa chaîne youtube et éviction de son théâtre, sans parler de la cabale politico-médiatique à son encontre. Le Journaliste et rédacteur-en-chef adjoint à France 3, Clément Weill-Reynal, ne manquera pas de toupet et d'excès de zèle qui frôle Carrément la Schizophrénie paranoïde. On qualifiera de mise en scène monté de toutes pièces un assassinat retransmis à l'échelle planétaire, celui de cet enfant, Mohamed Al-Dura, tué par des tirs israéliens à Netzarim, dans la bande de Gaza, en 2000, au début de la deuxième Intifada. Tout le monde se souvient de ces images de France2 montrant le gamin blotti contre un mur derrière son père. Le petit Mohamed avait fini par être touché mortellement, alors que son père sera grièvement blessé. Et voilà comment on se laisse glisser à notre insu vers des postures absolument grotesques jusqu'à nier les vérités les plus évidentes et refuser farouchement que l'émotion et le deuil élisent domicile ailleurs qu'aux alentours du panthéon sioniste. En mai 2011, Pascal Boniface, directeur de l'Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), publie «Les Intellectuels faussaires», un violent réquisitoire contre cette machine d'idées qui squatte la conscience française, il s'en prend à des intellectuels inamovibles qui ont fini par transformer le paysage médiatico-politique en véritable inquisition. Le livre essuiera un niet catégorique de la part de 14 éditeurs. Néanmoins le rouleau compresseur sioniste finissant par s'éroder, le livre connaîtra un succès retentissant, placé en numéro deux des ventes à la Fnac et dans le top 10 de L'Express. Pascal Boniface dira à ce sujet que «Le terrorisme intellectuel qui consiste à accuser d'antisémitisme ceux qui n'acceptent pas la politique des gouvernements israéliens (et non pas l'Etat d'Israël), payant à court terme, peut s'avérer catastrophique à moyen terme». Ce géo-politologue est l'un des premiers à avoir dénoncé ce lobbying et la façon dont il gangrène la vie politique française. Il rentre en guerre avec le lobby israélien après avoir, en 2001, rédigé une note interne au PS critiquant l'absence de distance critique de ce dernier avec la politique israélienne. Il publiera deux ans plus tard»Est-il permis de critiquer Israël ?» L'auteur récidivera cette année avec «La France malade du conflit Israélo-palestinien», un autre livre qui sera encore une fois royalement boudé par des maisons d'éditions qui prétendent faire épanouir la vérité dans un monde libre. En Avril 2014, faisant librement son métier, le sulfureux journaliste Ayméric Caron, ne dérogeant pas à son style provocateur, fera un commentaire ou plutôt un parallèle entre des tragédies (assassinat d'un juif face à l'assassinat des enfants palestinien) que les juifs n'ont jamais voulu mettre sur le même piédestal. La réflexion du journaliste ne sera pas du goût du réalisateur Alexandre Arcady complètement ulcéré, lui qui était venu présenter son film, 24 jours, traitant de l'affaire Ilan Halimi, et ainsi maintenir en veille ce sentiment de culpabilité assez rentable dans une France qui ne se relèvera jamais d'une Shoah qu'on lui impute. Le journaliste, ainsi que l'émission «On n'est pas couché» de Laurent Ruquier, seront immédiatement taxés d'antisémitisme. Les pauvres larrons n'en reviennent pas, eux qui ne pensaient qu'à s'amuser jusqu'ici. Cet épisode me rappelle étrangement un fait similaire. En 2010, la réalisatrice Roselyne Bosch, ex/journaliste à l'hebdomadaire «Le Point», signe un film «La Rafle du Vel d'Hiv», censé faire pleurer les français et accroitre de manière indéfectible leur sympathie et leur dette à l'égard de cette ethnie malchanceuse et opprimée. Son film n'ayant pas suscité l'empathie escompté auprès des médias occupés à autre chose que seriner des oraisons funèbres. La réalisatrice sortira de ses gonds et formulera ces phrases assez révélatrices qui semblaient sortir tout droit d'un un divan de psychanalyste : «Je me méfie de toute personne qui ne pleure pas en voyant le film. Il lui manque un gène, celui de la compassion (...) On pleure pendant La Rafle parce que... on ne peut que pleurer. Sauf si on est un «enfant gâté» de l'époque, sauf si on se délecte du cynisme au cinéma, sauf si on considère que les émotions humaines sont une abomination ou une faiblesse. C'est du reste ce que pensait Hitler : que les émotions sont de la sensiblerie. Il est intéressant de voir que ces pisse-froid rejoignent Hitler en esprit, non ?». Ainsi, on doit pleurer face à une tragédie, sinon on n'est que des pisse-froid qui rejoignent Hitler en esprit. Si on appliquait nous aussi cette formidable sentence à tous ceux qui ne pleurent pas, non pas face à «un passé qui ne passe pas», mais plutôt face à un enfer qui ne finit pas et qui est celui des enfants de Gaza. En 2009, le Juge Richard Goldstone, nommé par le Conseil des Droits de l'Homme à la tête d'une Mission pour enquêter sur les violations du droit international humanitaire commis dans le contexte des opérations militaires menées à Gaza entre le 27 Décembre 2008 et le 18 Janvier 2009, qualifiera les massacres perpétrés par Israël à Gaza en 2009 de «représailles et de punitions collectives qui constituent des crimes de guerre.» Aujourd'hui, je ne pense pas que le drame qui se trame puisse être qualifié d'autre chose. Notes : (01) Esthere Benbassa -Le CRIF, vrai Lobby et faux pouvoir, Libération du 17 février 2010 (02) Le poids du Lobby pro-israélien aux Etats-Unis Serge Halimi, Le Monde Diplomatique, Aout 1989 (03) J.J.Goldberg Jewish Power : inside the jewish establishment, Addisson-Wesley, 1996 (04) Chomsky, Les Médias et les Illusions nécessaires (05) Noam Chomsky, Edward. S. Herman, Manufacturing Consent: The Political Economy of the Mass Media, Pantheon Books, 1988 (rev. 2002) (06) Jacques Ellul, Propaganda, Knopf, 1965, p. 58-59.