L'affaire des créances de l'ex-président de l'ESM, Benchenni Charef, risque de porter préjudice au club dans la mesure où le compte du club risque d'être bloqué après la décision de justice. Chacun y est allé de son propre commentaire à propos de cette affaire. Pour éclairer l'opinion publique, nous avons contatcté les deux parties concernées. «Je ne veux pas entrer dans une polémique stérile mais, au lieu de m'incriminer à tort à travers pour tromper l'opinion publique, il faudra tenir compte la réalité pour voir où se trouve à présent l'ESM. Tout d'abord, il faut savoir que j'ai aidé tous les présidents, le regretté Laribi, Zerrouki et même Mani Saâda, ce qui prouve mon attachement à l'Espérance. Si aujourd'hui, l'ESM a rétrogradé, ce n'est, ni à cause de Benchenni Charef, ni de ses créances. L'histoire retiendra que j'ai fais accéder le club sans l'aide de personne. En cinq ans de présidence, je défie quiconque de m'avoir aidé avec un centime, bien au contraire j'ai débourssé de ma poche plus d'un milliard de centimes. Par cette action de justice, mon but n'est pas de faire du mal à l'ESM à laquelle je voue un grand respect. Ma démarche, c'est que je souhaite que toute mes créancs soient transformées comme actions au sein de la SSPA. Encore plus, trois actionnaires ont voulu me vendre leurs actions, mais le président actuel a catégoriquement refusé cette procédure. Pourquoi ? ». Pour sa part, Mani Saâda, l'actuel président de l'ESM, nie catégoriquement avoir bloqué la procédure juridique. Il dira à ce sujet : « Que l'on sache qu'il est impossible de transformer ses créances en actions pour la simple raison que cet argent est un emprunt auprès du CSA et non pas à la SSPA. Cela s'est passé en mon absence et il aurait été plus sage de discuter dans un cadre légal, d'autant plus que j'ai toujours dis que les portes sont grandement ouvertes pour toutes les bonnes volontés désirant investir au club». En somme, le moins que l'on puisse dire que c'est une anomalie de voir aujourd'hui l'Espérance de Mostaganem évoluer en division inférieure, qui n'est guère en conformité ni avec son standing, ni avec son histoire.