Le président de la SSPA Abdelhakim Serrar, qui a du s'absenter pendant plus d'un mois, est revenu à Sidi Bel-Abbès, profondément déçu par le climat prévalant au sein du club et ce, principalement à cause d'une guéguerre qui s'est installée entre deux dirigeants, en fait ses principaux adjoints. Au cours de ce point de presse qui s'est tenu à l'hôtel Eden, le président est revenu sur ce conflit qui dit-il «a débuté après le stage effectué en Tunisie. Cette crise a affecté les joueurs et a donné naissance à deux clans qui s'entredéchirent via les réseaux sociaux, ce qui rend le club vulnérable» avant d'ajouter «je considère ce match nul face à l'ASMO, comme une victoire, si je prends en compte le climat qui a prévalu ce jour-là. Je comprends alors les échecs du club après tant de conflits internes. Pour moi, il s'agit d'une question de leadership entre Ouyahia et Amroun. Mais le justiciable c'est moi et j'assure tout. Le recrutement des joueurs et de l'entraîneur, quoique j'ai été trahi par certains managers. Ce qui est certain, c'est qu'une anarchie a sévi durant mon absence» a-t-il souligné. Sur le volet financier, l'orateur est revenu sur les contributions émanant tant du secteur public que des personnalités qui ont répondu à l'appel du club. Il n'empêche que ce qui a provoqué son irritation, c'est le climat de pressions et d'intimidations. On soulignera que MM. Amroun et Ouyahia n'ont pas assisté à ce point de presse. Par ailleurs, Serrar s'est entretenu avec les joueurs et le staff technique réglant au passage le « cas » Niati. Serrar a évoqué la situation de Bira, qui a été destinataire d'une correspondance l'enjoignant à intégrer le collège des catégories jeunes, du fait que cet entraîneur est sous contrat pour trois années à l'USMBA. Le président a donné des précisions sur le joueur Tigana, qui ne sera disponible qu'après le match face à l'ESS. Les journalistes ont eu droit à des explications ayant trait à la formation des jeunes confiée à Bechiche avec, en toile de fond, l'écrasante défaite subie par les espoirs face à l'ASMO. Sur le volet administratif, Serrar s'est prononcé pour un renforcement du staff par des compétences de la ville, tout en, revenant sur les difficultés sur lesquelles bute le projet du club. «Il n'y a pas le feu à la maison, le calme est revenu et les supporters ne doivent pas tomber dans le piège des détracteurs qui ont perdu des intérêts matériels d'où leurs manœuvres de déstabilisation» a-t-il dit en conclusion.
