Il est prévu qu'un Conseil de ministres se fasse pour tenter de barrer la route à la violence dans un pays comme le nôtre. En général, les rouages de l'Etat, les plus simples, doivent sévir pour endiguer cette violence. Certains rouages de l'Etat se sont spécialisés dans cette activité de la violence; que sont ils devenus, maintenant, puisque leur absence est criarde. Il est impensable que l'on crée un conseil de Ministres pour stopper la violence dans les stades où le jeu concerne tout le monde. Il faut savoir perdre ou gagner, car celui qui sait perdre ou qu'il gagne sait qu'il a affaire à un jeu. Dans les jeux, en général, les voyous ne sont pas acceptés. Ils sont écartés dès la porte, donc où est le service d'ordre. C'est vrai, la violence ne doit pas se régler par la force, mais par esprit de réflexion correcte. Mais dans le cas contraire, il est nécessaire d'appliquer la loi dans sa totalité, sans avoir le sentiment d'être coule. Le laxisme devrait être banni devant l'application de la loi. Les passe-droits devraient cesser pour laisser place à une juste justice. Si nos parlons de violence physique, c'est parce que nous tolérons la violence morale ? Nous allons voir comment débutent ces deux types de violences. D'ABORD, QU'EST- CE QUE LA VIOLENCE ? Force intense, impétueuse, la brutalité des vents, emportement, repousser avec violence, qui se livre à des violences, fougue, impétuosité, véhémence, abus de la force. Contrainte exercée sur une personne pour obtenir son acquiescement. LA VIOLENCE EST - ELLE NECESSAIRE A L'INTERCOMPREHENSION: «La violence est une action par laquelle une personne tente d'établir un rapport de force avec une autre personne, car la violence ne donne pas d'importance aux besoins de l'autre. La personne utilisant des comportements violents force l'autre à agir contre son gré et sans respecter ses droits. Il est donc nécessaire de distinguer le terme violence de la colère. La colère est une émotion qui fait surface quand on ressent d'autres émotions telles que la frustration, la peine, l'injustice etc.) La colère peut être positive, car elle nous permet de trouver que la chose dans une situation est injuste, qu'est blessante ou frustrante. Elle peut permettre d'apporter une solution à un problème qui a surgi et permet de le corriger. La colère peut être saine et constructive, toutefois la façon dont on l'utilise peut être nuisible si l'on l'exprime par des comportements violents. LES DIFFERENTES FORMES DE VIOLENCE: Elle peut débuter par les mots: la violence verbale: Au début, elle peut devenir verba le et elle agresse l'autre par des injures, par des railleries qui peuvent toucher l'autre dans son amour propre. Ceci réduit l'estime de soi de la victime. Certaines personnes passent leur temps à provoquer l'autre en réduisant sa confiance de soi ou à réduire sa confiance personnelle. C'est ce qu'on appelle la violence psychologique. Pour manipuler les gens, pour les rabaisser, les intimider, et les humilier. La violence verbale consiste à créer un climat ou un sentiment de peur dans le but de contrôler et de les punir. Enfin, le bourreau installe une peur chez sa victime pour toucher à sa santé mentale. LA VIOLENCE PHYSIQUE: Il s'agit de coups et blessures infligés par un partenaire à l'autre. L'agresseur utilise la force pour intimider et terroriser sa victime qui, selon l'agresseur, elle a pris trop d'autorité. Il la bloque. Les coups laissent des traces physiques et instaurent un climat de peur accompagnés de séquelles psychologiques. La victime devient poltronne et ne peut plus se défendre. La violence physique est partout présente : chez les femmes, chez les enfants, chez les enfants avec leurs parents .etc. Nous sommes devenus un peuple de violence. Nous ne connaissons que l'utilisation du gourdin et l'utilisation de nos membres supérieurs en tant que pugiliste. Nous savons beaucoup boxé les uns et les autres. En un mot, la violence physique bat son plein. La violence économique ou sexuelle : La victime est généralement privée de tout accès aux ressources financières : c'est le cas de certaines femmes. L'ensemble de ces formes de violence s'ajoutent l'une à l'autre et prennent progressivement la forme d'une escalade qui va affaiblir la victime de plus en plus et qui deviendra vulnérable, soumise à l'agresseur. La victime n'osera plus déclarer cette escalade de violence, de peur d'être de nouveau agressée. Toutefois, quand l'agresseur est impuni, il trouve le moyen d'augmenter sa capacité de nuisance : il est certain que la victime a peur et n'ose pas le dénoncer. Ajoutons à cela quand il y a laxisme dans les applications de la loi. La compassion de celui qui est là pour exercer l'application de la loi, fortifie l'agresseur dans son agression. Sachant qu'il est (l'agresseur) dans l'impunité totale parce que la victime est incapable de le dénoncer. Parfois, le sentiment qu'on a vis à-vis de l'agresseur, parce que c'est voisin, ou le fils d'un voisin ou même parce que c'est membre d'une même famille, nous n'osons le dénoncer. A d'autres moments, l'agresseur profite du sentiment que l'on a de ne pas le dénoncer parce que nous avons peur des membres de la société qui veulent que tout d'abord, il faut se défendre dans le sens, il faut savoir être un pugiliste. La pudeur que nous avons de ne pouvoir se défendre, nous oblige à cacher enfoui dans notre cerveau, ce phénomène comme une honte. Il nous est difficile de déclarer à haute voix que nous n'avons point de courage pour nous défendre : ce qui nous pousse à se cacher et cacher le manque de courage d'aborder un tel phénomène pour éviter la risée des autres, ou la moquerie que les autres nous affichent par suite du manque de courage. A d'autres moments, ce sont les gens de la religion qui vous contraignent au pardon en vous faisant miroiter la valeur du pardon en matière de religieux. Vous perdez vos droits en croyant que vous alliez obtenir de meilleures compensations dans l'au-delà. En général, le fait de renoncer à vos droits parce que vous alliez obtenir d'autres compensations beaucoup mieux que ceux que vous aviez perdues ici, et maintenant , en ce bas monde, vous poussent à la contrainte qui fortifiera l'agresseur dans sa position. Comme, en général, la majeure partie des violentés pardonnent ou excusent avec facilité leurs bourreaux, ce qui poussent les gens de la loi à être plus clément pour éviter de travailler de plus. «Le laxisme qui ne sanctionne pas celui qui outrepasse ses mesures d'une façon suffisamment sévère» contraint les récidivistes à une fortification de leur personne et les pousse de nouvelles aventures dont les agresseurs jouissent. La loi punitive devrait être exemplaire pour un début pour obliger les récidivistes à s'abstenir jusqu'à ce que ces derniers s'assagissent et redeviennent des êtres normaux. Aux grands maux, les grands remèdes; Nous devons prendre de graves mesures comportementales pour obliger ces jeunes qui croient que la loi n'est pas applicable ou du moins qu'il y a possibilité d'excuser tout fauteur de troubles parce qu'il est jeune et que l'Etat ne lui a rien préparé. Concernant les stades, la Fédération Algérienne de Football, la Direction générale de la Sécurité Nationale, les gestionnaires de stades et les autorités locales et Nationales sont responsables de tout acte qui se crée dans ces lieux de jeux. Que chacun, à son niveau, fasse quelque chose pour faire reculer la violence qui devient de plus en plus comme une hydre qui terrorise tout le monde. Il faudrait d'abord sévir selon la loi et ensuite former les usagers aux possibilités que l'entendement nous offre. Il est vrai que la peur n'engendre que la peur ! Mais, il me semble que nous devons revoir nos programmes scolaires pour permettre aux jeunes de se défendre en se mettant à l'abri de la loi. Il y a des cours de justice qui doivent faire appliquer la loi, il y a des policiers sensés retrouver le fauteur pour le présenter à la justice. La sévérité ne doit pas seulement être éphémère, mais doit durer dans le temps et dans l'espace. Comme il est donc recommande de l'étendre aux différents respects des lois publiques, de telle façon que le citoyen soit protégé. Il est peut être vrai que l'application rude de la loi pourrait se retourner sur le citoyen qui demande son application. Mais que veut-on ? Nous demandons une application pour éviter que ne règne le désordre dans notre cité. Il est donc normal que des retombées de la dureté de la loi puissent nous éclabousser. C'est alors que ceux qui ont la charge de l'applicabilité de loi doivent prendre le fardeau à deux mains et doivent en plus rejeter la compassion dont ils ont fait figure jusqu'à maintenant. Le rejet de la compassion et le rejet des excuses ou pardon dû à un certain laxisme devrait ménager place à une certaine rigueur qui corrigerait les malfrats de la société. Réhabiliter certaines valeurs sociales et sportives : C'est à partir de l'école que nous pouvons lancer la réhabilitation de certaines valeurs sociales telles que »aider les personnes âgées, l'excuse quand on piétine les plates bandes des autres personnes, savoir reconnaitre que l'on a tort quand nous avons fait des excès dans notre démarche .etc. En somme, c'est revivifier la morale sociale à l'école et l'entraide entre d'autres personnes. Qui ne se rappelle pas le plaisir que nous éprouvions à accompagner une personne adulte et âgée à la sortie de notre cours, où nous avions appris la valeur d'un tel acte. On cherchait partout à aider les personnes aveugles, les personnes âgées ; à faire traverser la rue aux enfants quand ils nous le montraient du regard sain. Dans le cadre du sport- roi : Il faudrait apprendre aux enfants et aux grandes personnes que le jeu n'est en fait que du jeu, où la personne adulte et la personne jeune désirent se détendre ; c'est se décompresser ! Comme disent actuellement nos jeunes. Il est de notre devoir d'apprendre à tous nos enfants qu'ils doivent coopérer dans toute activité, car sans cette activité, nous ne serons, en fait, que des animaux qui ne pouvons vivre que par l'instinct. Souvent aussi, ces animaux là, ont besoin de la cravache pour les orienter. Donc, le laxisme dans l'application des lois ne peut qu'être fatal à la société. La sévérité dans l'application des lois, quoique parfois a ses revers, mais il est très utile pour l'organisation de nôtre société humaine. Chacun de nous est protégé par la loi et chacun de nous peut vivre en paix avec lui-même et les autres. Il les respecte et eux à leur tour le respecte. Il s'agit d'un respect mutuel qui est apprécié par l'ensemble des membres de cette société. Le jeu est donc un moyen qui nous permettait de se trouver en groupe, en tant qu'amis, en tant personne qui se prélassent un moment. Nous devons donc vivre ce moment en tant que membres d'une même société, en s'acceptant en tant qu'amis. Nous devons éprouver la joie d'être ensemble et nous devons achever notre séance de jeu en beauté et non en tant que regret. A cette époque, nous n'avions point besoin d'un conseil de ministres pour obliger les gens à s'évertuer à l'application des lois les plus élémentaires. On avait peur des voisins, de la police, du gendarme etc. On n'osait point rechigner, ce n'est point par peur de l'autre, mais par peur de la loi et surtout par respect à l'autre. En ce temp - là, la coopération de toutes les personnes qui vivaient en une société se faisait par un acte loyal qui demeurait au-dessus de tous. C'est vrai que la loi était appliquée dans toute son intégralité. Nous avons besoin de la fermeté absolue pour livrer notre combat et sans répit contre la violence nécessitant la conjugaison de l'effort de tout un chacun. La collaboration de tous les acteurs qui composent notre société doivent se liguer pour endiguer cette violence qui sévit actuellement dans nos stades et ce, afin de permettre aux gens qui aiment la balle ronde d'apprécier la partie à sa juste valeur. Il ne faudrait pas que quelques «brebis galeuses» puissent nuire à l'ensemble d'une société. Il est temps pour nous que chacun de nous apprenne que la loi doit s'appliquer dans toute sa rigueur et dans tous les domaines, pas seulement dans le domaine du sport. Chacun de nous doit apprécier la vie pour vivre à l'aise et surtout savoir vivre en communauté : c'est-è-dire que chacun de nous accepte l'autre. L'Algérie a signé plusieurs traités avec le reste du monde et doit les appliquer, notamment les droits de l'homme. Il est peut être vrai que l'absence de communication peut occasionner le déficit de l'incompréhension et peut aussi être sujette à la création de la violence rude entre les personnes qui ne supportent pas l'avis ou la contradiction de l'autre. Or, il est donc nécessaire d'apprendre aux membres de notre société que seule le dialogue bien mené peut résoudre tous les problèmes susceptibles d'envenimer un moment de discussion saine en un moment rude d'incompréhension et pousse les gens à ressembler à des animaux sauvages. * Ex-inspecteur, enseignant à Blida II Dictionnaire Larousse, 1975 Définition de l'internet du mot violence Violence dans les stades : Hamid Grine : " la propagation de cette violence est due à une forme de laxisme "