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Fruits et légumes: Les étals flambent
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 02 - 10 - 2014


Les ménages algériens sont soumis à un cycle infernal tout au long de l'année. « Si on n'est pas sacrifié à l'Aïd, Achoura nous attend», ironisent des citoyens à propos de la flambée des prix qui s'empare des marchés d'une manière récurrente à chaque rendez-vous de fête religieuse en particulier. A peine sorti de la spirale des prix du ramadhan, les citoyens sont heurtés par l'arrivée de l'Aïd El-Adha, « déjà là pour nous faire passer à la caisse », peut-on entendre les gémissements d'une clientèle compacte qui se bouscule depuis deux jours dans les marchés. La pression est énorme. « C'est le consommateur qui participe à la flambée des prix », reconnaît-on d'une voix presque unanime, mais personne ne semble en mesure de freiner ses ardeurs pour un moment. La razzia sur les marchés des légumes et fruits a provoqué une rupture de stock chez les marchands dont les étalages étaient peu fournis. Est-ce une annonce pour une autre flambée durant les deux derniers jours avant l'Aïd ? Tout fait le jeu d'une ultime envolée des prix, les consommateurs qui raflent tout sur leur passage, et les commerçants qui diminuent sciemment l'approvisionnement des marchés pour provoquer une rareté, synonyme pour eux de cherté. Un phénomène approuvé par toutes les parties agissant dans le domaine, dont le porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), El Hadj Tahar Boulenouar, qui explique la hausse par « l'augmentation de la demande d'une part, et la baisse des approvisionnements d'autres part ». D'ailleurs, les acteurs principaux du circuit commercial, y compris les pouvoirs publics, s'en lavent les mains face à cette augmentation effrénée des prix de produits de large consommation. Pour M. Abdelaziz Aït Abderrahmane, directeur de la régulation au ministère du Commerce, l'explication est d'une simplicité abasourdissante, « l'augmentation de la demande de ces produits induit automatiquement celle de leurs prix », relèvera-t-il sur les ondes de la chaîne nationale, non sans souligner que les prix ne sont pas fixés par l'Etat et qu'ils « sont libres, compte tenu de la loi de l'offre et de la demande ». Pour les spéculateurs, ils n'éprouvent aucune pitié pour le consommateur en désarroi, prisonnier d'un cercle vicieux. Hier, le prix de la pomme de terre a atteint les 90 dinars le kilo sur les marchés constantinois, et l'on ne serait nullement étonné de voir ce prix grimper aujourd'hui jusqu'à 100 dinars le kilo. Les oignons, aussi, se sont fait des ailes, atteignant les 70 dinars le kilo. Un prix rarement vu ! La salade verte, qui n'est pas vraiment indispensable, est écoulée à 160 dinars le kilo, la tomate à 80 dinars, les courgettes à 180 dinars…autant dire que la hausse des prix n'a pratiquement épargnée aucune marchandise. Et les prix des fruits n'ont pas échappé à la règle. La banane est vendue entre 120 et 160 dinars, selon la qualité. Le prix des raisins est passé de 170 DA à 200 DA, ainsi que les poires et les pêches qui affichent 170 dinars le kilo. Des prix qui datent déjà d'hier, « car tout peut changer d'une nuit à une autre », comme le relève un marchand de fruits et légumes. « On nous fait vraiment notre fête », soupire-t-on dans les marchés à la veille de l'Aïd El-Adha.

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