Le conflit opposant le syndicat Snapap de l'hôpital psychiatrique de Djebel Ouahch à la direction de l'établissement est reparti cette fin de semaine. A la suite d'une assemblée générale qui a été tenue mardi dernier par les travailleurs affiliés à ce syndicat, la contestation a repris de plus belle avec l'objectif de contraindre la direction à appliquer la plateforme des revendications socioprofessionnelles brandies par les travailleurs depuis plusieurs mois et qui, selon leurs dires, demeurent toujours ignorées de l'administration. Le secrétaire général de la section syndicale du Snapap, M. Bahli Taoufik, qui nous a communiqué l'information hier après avoir dénoncé l'attitude de la direction de l'hôpital qui a failli à ses engagements exprimés au mois de novembre 2014 pour régler tous les arriérés des salaires et les primes, a affirmé que « les travailleurs ont opté à 99 % pour le déclenchement d'une grève générale ouverte au cas où la direction continuerait à ignorer leurs revendications ». Une copie du procès-verbal de l'assemblée générale de mardi a été remise à la direction et aux autorités locales compétentes pour les informer avant de fixer un délai de réponse à la direction, délai au bout duquel si la réponse de celle-ci s'avère négative les hostilités seront déclenchées. Rappelons que le conflit dure depuis novembre 2014 lorsque le syndicat et les travailleurs sont montés au créneau en diffusant un mémorandum dans lequel ils ont défini les droits socioprofessionnels qui n'avaient pas été réglés par leur administration. Le directeur de l'hôpital, M.Mechnoui, avait alors pris en compte les demandes des travailleurs et nous avait assuré à l'époque que ceux-ci allaient être tous réglés. Et c'est ce qu'il nous a confirmé hier lorsque nous l'avons encore interrogé à ce sujet. « Aussi bien certains arriérés de salaires et primes que les allocations familiales de certains corps que la prime de scolarité pour tous, ainsi que les échelons pour le compte de l'année 2014, tout a été apuré et les états se trouvent actuellement au niveau du contrôleur financier pour visa avant leur mandatement », a répondu M.Mechnoui qui s'est demandé pourquoi encore cette agitation. Mais les représentants des travailleurs ont rejeté les assertions du directeur et affirment que rien de ce qu'il a dit n'a été fait et ils campent toujours sur leurs positions.