Connue pour sa forte pluviométrie annuelle qui oscille entre 800 et 1200 mm, la région d'El Tarf, depuis toujours, subit de plein fouet les conséquences , combien même bénéfiques de ces pluies pour l'agriculture, le remplissage des barrages, mais aussi négatives quand ces eaux inondent de nombreux espaces et font des dégâts que chacun sait sur ces mêmes terres agricoles, les ouvrages, les habitations et ceux qui les occupent, sans oublier les pertes en vie humaines comme ce fut le cas, en 2012 avec 7 personnes emportées par les eaux en furie. Depuis, toute une stratégie destinée à endiguer ce phénomène a été mise en place par les pouvoirs publics avec le lancement, en 2006, d'une opération d'envergure qui aura coûté plus de 400 milliards de centimes afin d'assainir les plaines d'El Tarf, et qui aura permis de récupérer 16.000 ha dont une partie est déjà entrée en exploitation selon Kourd Yacine, directeur des Services agricoles de la wilaya d'El Tarf. Et, pour en savoir, un peu plus sur ce qui s'apparente à un véritable complexe, une commission dépêchée du ministère des Ressources en eau était, au siège de la wilaya, dans l'après-midi de dimanche, en réunion avec les responsables concernés pour s'enquérir de ces mesures importantes et coûteuses visant à protéger les plaines d'El Tarf que le chef de projet à expliqué dans les détails. Contacté, M. Méchati, D.R.E de la wilaya d'El Tarf dira que l'assainissement des plaines d'El Tarf va, en amont avec la réalisation de 3 autres barrages dont l'un celui de Boukhroufa 1 pour 900 milliards de centimes a été lancé, en attendant le lancement des 2 autres. A cela s'ajoute celui de Oued Kébir, sur une distance de 13 km, qui d'habitude sort de son lit pour inonder les terres agricoles et isolent les familles de plusieurs localités des communes d'El Tarf et Ain Assel, comme Ain Khiar et Rékaba où des travaux spécifiques sont en cours, pour catalyser et atténuer la furie de ces eaux. Enfin, pour l'embouchure de Oued Mafragh où la mer refoule les eaux sur les terres et inondent de vastes espaces du côté de Righia, Echatt, Ben M'Hidi et Boutheldja, notre interlocuteur dira qu'un musoir est prévu pour empêcher le retour des eaux.