Rencontrée en marge de la rencontre régionale consacrée aux préparatifs de la saison estivale 2015 tenue à Oran avant-hier, Mme Moussaoui, la directrice de la culture de la wilaya d'Oran, a déclaré que le projet du futur musée des arts modernes d'Oran (MAMO) sera livré à temps à savoir en juin prochain. La même responsable a expliqué que les travaux au niveau de l'ancien siège des Galeries algériennes qui doit abriter ce futur musée, se déroulent le plus normalement du monde et que l'entreprise en charge de ce projet possède un savoir-faire lui permettant d'effectuer des travaux de qualité d'autant qu'il s'agit de préserver l'authenticité de la structure comme la ferronnerie. Elle rappelle au passage que ces anciennes Galeries algériennes, édifiées en 1922 et fermées au début des années 90, ont été affectées au secteur de la culture après la dissolution de l'ex-EDGO qui a été un acquis de qualité et que le projet en lui-même a été pris en charge par le ministère de la Culture après avoir été classé et confié à l'agence des grands projets du secteur (ARPC) qui a à son actif le musée des arts modernes d'Alger (MAMA) qui demeure une référence. Une fois ouverte, la structure aura un grand impact au plan de la culture et permettra de désengorger le musée Ahmed Zabana d'où plusieurs toiles seront transférées vers le MAMO. Cet espace de choix sera dédié à des artistes tels que les plasticiens ainsi que pour des hommes de culture de renom en provenance d'autres contrées. S'étalant sur une superficie globale de 7000 m2, le MAMO comprendra également un atelier pour enfants, une exposition permanente, des espaces pour abriter des expositions temporaires, une bibliothèque et enfin une cafétéria et des boutiques. Il sera accessible par deux entrées, la première depuis la rue Larbi Ben M'hidi qui sera ouverte au public, et la deuxième depuis la rue des Aurès, qui sera réservée aux espaces de restauration des œuvres d'une collection en cours d'acquisition. Par ailleurs et concernant le classement officiel du quartier de Sidi El Houari et auquel a été annexé celui du Derb, Mme Moussaoui a rappelé que le mérite de cet acquis incontestable revient à la société civile. Son classement n'a pas été chose facile étant donné que la procédure de classement est très complexe et le premier dossier a été rejeté par le ministère de tutelle qui a exigé que le dossier soit traité en premier lieu par la direction de la culture. Ceci fait, le dossier a été présenté avant qu'il soit exposé au même titre que d'autres sites du pays. L'officialisation de ce classement le 8 février dernier à travers un décret paru au Journal officiel signifie qu'à l'avenir, a également souligné la même responsable, ce quartier sera sauvegardé et aucun changement ne peut se faire sans l'aval des services concernés.