Les travaux de réhabilitation de la voirie dans la localité d'Aïn El Beïda et dans la cité Cdt Chérif Yahia (ex-200 logements) dépendant de la commune d'Es-Sénia, ont été achevés, apprend-on auprès de l'APC d'Es-Sénia. Ces travaux de bitumage ont touché la majeure partie des artères à l'intérieur des cités et les grands axes menant à l'entrée d'Aïn El Beïda et à la cité des 200 logements. Outre la réhabilitation de la voirie, nos sources signalent que dans le cadre des opérations d'aménagement urbain, il est prévu aussi la rénovation de la rue 8 Mars et la rue Zaghloul à Es-Sénia pour un montant de 28 millions de dinars. Toutefois, les habitants de la cité des 200 logements ont tenu à attirer l'attention sur la dégradation de la voirie, après les travaux de bitumage, du fait de l'intervention des gestionnaires des divers réseaux qui ne remettent pas la chaussée à son état initial. L'autre fait a trait aux fuites d'eau signalée à travers plusieurs artères de la cité. C'est le cas aussi à Aïn El Beïda où les concessionnaires des réseaux sont pointés du doigt. Malgré les efforts des services communaux et des différentes opérations de bitumage, les automobilistes et les usagers de la route ont constaté qu'une bonne partie des routes et des ruelles de la commune d'Es-Sénia se sont dégradées et non appropriées pour une circulation automobile sans cesse croissante. Les incessantes interventions des gestionnaires des différents réseaux, souvent après les travaux de bitumage, sont à l'origine des crevasses et des nids-de-poule, notamment au niveau des ruelles du quartier Kara 1, la coopérative Mahieddine Boukhlouf, entre autres. Une situation péniblement ressentie par les automobilistes qui, de peur d'endommager leurs véhicules, sont obligés de faire tout le temps des manœuvres, parfois dangereuses, et de bien «négocier» les nids-de-poule afin d'éviter d'éventuels accidents. Aussi, aux moindres gouttes de pluie, ces quartiers se transforment en vrai lac. A Oran, pas un seul quartier ou cité n'échappe, désormais, à la dégradation continuelle de parcelles entières de l'asphalte qui se trouve dans un piteux état. Au jour d'aujourd'hui, il est difficile de citer l'ensemble des axes routiers touchés par la dégradation, lorsqu'on sait que presque aucun tronçon de la ville n'est épargné. Des opérations de revêtement sont à chaque occasion et sans occasion programmées. Malheureusement, ces opérations successives de réfection de la voirie à coups de milliards n'arrivent pas à donner les résultats tant espérés et les Oranais se plaignent toujours de l'état dégradé de la chaussée. Première cause de cette situation, les travaux effectués par les différentes entreprises chargées des réseaux en raison de la multiplication des chantiers de pose de canalisations et de réseaux divers, de travaux sur les chaussées et leurs dépendances. Ces interventions représentent une gêne et un danger pour les riverains, lorsque la chaussée n'est pas remise en état. Sur le terrain, des trottoirs refaits à neuf avec du pavé ont encore une fois été endommagés par les entreprises intervenant dans certains endroits. Pour ce qui est de la remise en l'état des lieux après les travaux effectués, ni la réglementation ni les arrêtés de wilaya ne semblent inquiéter, outre mesure, les services chargés de ces travaux, laissant de nombreux tronçons de route dans un état déplorable.