Le futur pôle médical d'Oran Est commence à se dessiner avec l'installation il y a à peine quelques semaines de nouveaux chantiers, alors que les travaux de réalisation de la faculté de médecine et de l'institut du cancer semblent en bonne voie. Le premier chantier installé récemment près du centre de transfusion sanguine concerne la réalisation d'une annexe du Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP). Le chantier devait en fait démarrer en février 2014, mais à cause de contraintes d'ordre technique le lancement des travaux a traîné durant toute une année. La future annexe sera réalisée près de l'EHU 1er Novembre et plus précisément en face de la future faculté de médecine. Les responsables du projet ont mené il y a quelques semaines les travaux de terrassement qui ont nécessité la mobilisation des engins de travaux publics pour l'enlèvement de tonnes de détritus et autres gravats abandonnés sur l'assiette désignée par les autorités locales pour accueillir ce projet. Le chantier devra coûter 150 millions de dinars. Cette annexe sera chargée du contrôle de qualité et l'expertise des produits pharmaceutiques et de la surveillance de l'efficacité et de la qualité des produits pharmaceutiques commercialisés dans la région ouest. Le deuxième chantier installé également en face de la future faculté de médecine est un laboratoire d'analyses biologiques. Un troisième chantier est en cours de lancement pour la réalisation d'un laboratoire privé pour les analyses radiologiques et biologiques dans le cadre du CALPIREF. Concernant la future faculté de médecine, les travaux de gros œuvre sont quasiment achevés, a-t-on constaté sur les lieux. Cette future faculté de médecine de 10.000 places pédagogiques a été confiée de gré à gré à une société chinoise suite à l'infructuosité de tous les appels d'offres lancés ces dernières années. La faculté de médecine devait initialement être réalisée à Belgaïd, mais les services concernés ont finalement décidé de transférer le projet à Haï Es-Sabah dans la perspective de réaliser le pôle médical spécialisé autour de l'établissement hospitalier universitaire 1er Novembre. La future faculté devra coûter 3,4 milliards de dinars. Concernant l'institut national de lutte contre le cancer, les travaux de réalisation accusent un taux d'avancement appréciable. «Les travaux de gros œuvre sont terminés. Une rallonge budgétaire a été dégagée récemment par le ministre de la Santé pour achever les travaux de finition», confie le professeur Djilali El Ouafi. Cette institution médicale aura une triple vocation: la recherche scientifique (en matière de cancérologie), les soins de haut niveau à l'échelle du territoire national et la formation supérieure en cancérologie, à l'instar de l'Institut national du cœur à Constantine et de l'Institut national du rein à Blida. Projeté en face de l'EHU du 1er Novembre, à l'USTO, l'institut national du cancer, dont le projet a été inscrit en 2008, est érigé sur une assiette d'une superficie globale de 8 hectares, à côté du futur centre des grands brûlés (5 hectares).